Le nouveau gouvernement concède désormais que dans les mois à venir, des usines vont fermer à la pelle. Un changement de discours radical après des années d’autosatisfaction hors sol de l’exécutif sur la réindustrialisation de la France, qui n’était étayée par rien de sérieux.
Connue pour son jeu « Life is Strange », l’entreprise a annoncé la suppression de 20 % de ses effectifs. Les salariés étaient en grève le 8 novembre pour dénoncer le plan social, qui pourrait selon eux mettre en danger l’avenir même du studio.
L’entreprise de jardinerie et animalerie traverse une grave crise. En 2022 puis en 2023, un tiers de son personnel en CDI a quitté le navire. Les pratiques et la stratégie de la nouvelle direction sont largement mises en cause. L’inspection du travail surveille de près la situation.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté le 7 novembre devant l’usine Vencorex du Pont-de-Claix. Plus de 400 salariés sont menacés par une fermeture possible de l’usine après son placement en redressement judiciaire, qui menace aussi toute la filière locale, voire nationale.
Le leader mondial des pneumatiques et le groupe de grande distribution ont annoncé mardi 5 novembre des plans sociaux massifs, accompagnés de fermetures d’usines pour l’un, d’hypermarchés pour l’autre. Deux emblèmes du capitalisme familial français aujourd’hui en difficulté.
Un responsable accusé d’avoir agressé des syndicalistes, des grévistes remplacés, une direction qui contrôle les salariés en arrêt maladie… En Isère, des salariés de l’équipementier protestent contre la mise en vente de leur usine dans une ambiance plus que tendue.
Depuis bientôt six mois, une centaine de salariés de la dernière usine automobile de Seine-Saint-Denis, liquidée en mai, continuent de se battre pour obtenir des conditions de départ « dignes ». Ils multiplient les recours et les événements symboliques.
Retards de salaire, impossibilité de toucher le chômage et de signer un nouveau contrat de travail… L’effondrement de l’entreprise de distribution de prospectus entraîne des difficultés sans fin pour ses ex-employés. « Une boucherie sociale et humaine », estiment les syndicats.
L’équipementier automobile français est un habitué des plans de licenciements. Cette fois-ci, le groupe français annonce la mise en vente de trois sites. Si aucun repreneur ne se fait connaître, c’est plus de mille emplois qui sont menacés. Les salariés se préparent à une longue grève.
Symbole de la précarité, responsable du fiasco de la distribution des professions de foi des régionales 2021, le distributeur de prospectus et de courriers publicitaires a été liquidé le 9 septembre. Ses 10 000 salariés sont partagés entre « soulagement » et anxiété après la perte de leur emploi.