Économie et social

OMC: quinze jours qui pourraient décider de l'avenir de Doha

Réunis jeudi à Paris, les principaux acteurs du cycle de négociations commerciales de Doha se sont donné quinze jours pour préparer à Genève le terrain à une réunion ministérielle cruciale qui se tiendrait fin juin. C'est la dernière ligne droite ou le cul-de-sac pour le vaste marchandage lancé en 2001. Nouveauté: ce ne sont plus les subventions agricoles qui font problème mais les tarifs industriels.

Philippe Riès

La dernière bonne nouvelle à propos du cycle de Doha des négociations commerciales multilatérales est qu'un accord semble à porter de main (sérieux !) sur le volet agricole. Mais, et c'est la mauvaise nouvelle, les progrès accomplis dans la négociation agricole resteront lettre morte si le blocage persiste sur les tarifs industriels (Non agricultural market access ou NAMA dans le jargon de l'Organisation mondiale du commerce). C'est d'ailleurs un grand classique de ces négociations : chaque avancée dans la négociation agricole, réputée à juste titre la plus difficile, fait immédiatement monter les enchères sur son pendant industriel.

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