Officiellement, le gouvernement était opposé à la cession de Suez à Veolia, votée lundi au conseil d’Engie. Mais en coulisses, le pouvoir a tout fait pour organiser son impuissance, comme si on lui forçait la main, allant jusqu’à demander aux administrateurs de la CFDT de ne pas voter.
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Lundi 5 octobre, le conseil d’administration du géant énergétique Engie a approuvé la vente de sa participation dans Suez, le numéro deux français de la gestion de l’eau et des déchets, à Veolia, numéro un dans ces mêmes activités. Sans que ce dernier donne les moindres garanties sociales et industrielles, prenne le moindre engagement, y compris à l’égard des actionnaires minoritaires. La seule perspective de recevoir 3,4 milliards d’euros en échange de ses 29,9 % dans Suez a suffi à convaincre la majorité du conseil d’accepter l’offre unique présentée par Veolia. Afin de rendre la situation irréversible, ce dernier devrait racheter au plus vite la participation de son concurrent, parachevant ainsi une attaque menée en à peine un mois.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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