L’hôpital de Toulouse, un univers impitoyable pour ses salariés
C'est jour de mobilisation ce mardi pour les personnels infirmiers et non médicaux de l'hôpital public. Dans le CHU de la ville rose, quatre personnes se sont suicidées en juin ; début octobre, une autre a tenté de mettre fin à ses jours. Violences verbales, mépris des salariés reconnus handicapés par le travail, liste illégale du personnel en difficulté… la DRH ne recule devant rien.
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Toulouse, envoyée spéciale.- La lumière d’octobre se réverbère sur les bâtiments rutilants de l’hôpital de Purpan, joyau du CHU de Toulouse, l’un des plus importants et réputés de France. Pourtant, personne, dans les couloirs, n'y a une mine tout à fait réjouie. Quelques jours plus tôt, une nouvelle tentative de suicide a eu lieu sur le site voisin, à Rangueil. C'est le dernier en date d'une série noire pour le CHU de Toulouse. En juin dernier, quatre agents se sont donné la mort en dix-huit jours. Deux d’entre eux étaient reconnus travailleurs handicapés.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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