C'est fait, en principe. Le conseil d'administration de General Motors a mis fin au feuilleton de l'été, en cédant au chantage financier du gouvernement et en acceptant de vendre Opel à l'équipementier canadien Magna, financé par la banque d'Etat russe Sberbank. Angela Merkel va pouvoir se prévaloir de cette heureuse conclusion auprès des électeurs mais c'est l'ombre du premier ministre russe, Vladimir Poutine, qui plane sur ce dossier, dans lequel ses proches, Oleg Deripaska ou German Gref, sont très impliqués.
AprèsAprès de longues et compréhensibles hésitations, le nouveau conseil d'administration de General Motors installé par l'administration Obama a finalement cédé au chantage financier du gouvernement allemand et accepté de vendre Opel au consortium russo-canadien OAO Sberbank-Magna International. Certes, c'est la chancelière allemande Angela Merkel, ayant brûlé la politesse à GM pour annoncer l'accord, qui espère en tirer un avantage électoral le 27 septembre. Mais le grand bénéficiaire devrait être le centre historique de l'industrie automobile soviétique (pardon, russe !), un complexe inauguré en 1932 par le «petit père des peuples» en personne.