Économie et social

La CGT part à l'assaut de ses «corporatismes» et de sa bureaucratie

En pleine crise sociale, la CGT réfléchit à son organisation avant son congrès de décembre. La direction, emmenée par Bernard Thibault (photo), veut en faire le congrès de l'aggiornamento. En mai, elle portait un

Mathieu Magnaudeix

Dans une note d'une vingtaine de pages que Mediapart s'est procurée, la direction de la CGT s'attaque aux structures et à l'organisation du syndicat, vénérable ancêtre du syndicalisme français créé en 1895. Objectif, dix mois avant le congrès de décembre 2009 qui confirmera Bernard Thibault à son poste de secrétaire général ou désignera son successeur : dépoussiérer les structures maison pour les adapter aux mutations du salariat, à l'importance des services dans l'économie, ou à la part toujours accrue de la sous-traitance. Avec comme objectif de «doubler ou tripler le nombre actuel d'adhérents», environ 640.000 militants à jour de cotisations.

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