Économie et social Analyse

Renault: la fausse sortie de Patrick Pelata

Le numéro un Carlos Ghosn reste en place et son bras droit va rebondir au niveau de l'Alliance Renault-Nissan. En toile de fond, l'équilibre des forces au sein du troisième constructeur automobile mondial. Analyse.

Philippe Riès

Tatemae et honne : deux notions essentielles dans la vie sociale japonaise et qui s'appliquent à merveille à la résolution de la crise provoquée chez Renault par cette affaire digne des Pieds Nickelés dans laquelle la baudruche d'un cas d'espionnage industriel, impliquant rien moins que la Chine, s'est dégonflée en vulgaire escroquerie montée par des demi-soldes des «services» de la République française. Tatemae: l'apparence, le politiquement et socialement correct, c'est la chute de Patrick Pelata, directeur général délégué de Renault et bras droit de Carlos Ghosn. Honne: la réalité, ce qui importe vraiment pour l'entreprise, c'est le rebond immédiat du même Pelata au niveau de l'Alliance Renault-Nissan dans laquelle le «partenaire» japonais est de plus en plus l'acteur dominant.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter