Sur son blog, le secrétaire d'État au budget Christian Eckert s’interroge sur l’intérêt de se lancer dans des mois de discussions parlementaires pour voter les lois budgétaires… dont il est en charge.
« Le« Le calendrier et la préparation des lois de finances suivent immanquablement chaque année le même cours, note le ministre : des "lettres plafond" envoyées à chaque ministre dès le mois de juin, l’établissement du budget au mois d’août, la présentation en Conseil des ministres fin septembre, l’arrivée au Parlement courant octobre, puis le vote en décembre. Plus de 6 mois pendant lesquels la donne change, où les données macroéconomiques évoluent, où de nouvelles priorités apparaissent. Les avis du Haut Conseil des finances publiques comme les valeurs des prévisions de croissance ou d’inflation prises en compte en septembre, n’ont évidemment plus la même actualité en décembre au moment du vote de la loi. Même si nous faisons en sorte d’être réactifs tout au long de l’année, il faut bien reconnaître que dans ces conditions, nos projets de lois semblent "usés" avant leurs publications. »