Alors que François Hollande propose un petit coup de pouce dès cet été et une hausse modérée chaque année en fonction de la croissance, Jean-Luc Mélenchon promet un Smic à 1 700 euros brut dès mai 2012. Le salaire minimum est (re)devenu une ligne de clivage à gauche. Ce débat en préfigure beaucoup d'autres si François Hollande est élu président dans trois semaines.
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En toute discrétion, François Hollande a changé d'avis. Le revirement est passé quasi inaperçu, le candidat socialiste à la présidentielle l'ayant habilement camouflé dans les circonlocutions de sa redoutable rhétorique. Mais il y a les faits. Même si l'idée avait été évoquée ces derniers mois par son entourage, la hausse du Smic ne figurait pas dans « l'agenda du changement » dévoilé par le candidat socialiste. Il y a une semaine encore, ses lieutenants n'évoquaient pas la possibilité d'un coup de pouce du salaire minimum après l'élection, alors qu'une telle hausse est souvent considérée, à tort ou à raison, comme un passage obligé de tout nouveau président.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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