Pour l'opinion publique, c'est une victoire politique de Nicolas Sarkozy: les banquiers, secourus par le gouvernement, ont accepté de renoncer à la part variable de leurs rémunérations pour 2008. Derrière l'annonce, de nombreuses zones d'ombre demeurent sur les réelles contreparties demandées par l'Etat en échange de l'apport de fonds publics. Ainsi, toute latitude demeure sur la distribution de stock-options, le versement de dividendes et la rémunération des traders...
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DansDans l'esprit de l'opinion publique, cela se termine par une belle victoire politique. Après avoir multiplié les déclarations fracassantes ces derniers jours, Nicolas Sarkozy peut se féliciter d'avoir obtenu gain de cause: il a fait plier les banquiers. Dans un même élan, à la sortie de leur réunion mardi soir à l'Elysée, les dirigeants des six grandes banques (BNPParibas, Société générale, Crédit agricole, Crédit mutuel, Banques populaires et Caisses d'épargne, qui ont reçu 10,5 milliards d'euros d'aides en décembre), ont annoncé qu'ils renonçaient à la part variable de leurs rémunérations pour l'exercice 2008.