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L'esclavage derrière nos tomates

Une enquête judiciaire ouverte en Italie à la suite de la mort, en 2015, d’un travailleur immigré soudanais, a révélé des « conditions d’exploitation absolue » dans les champs où sont récoltées les tomates, selon des documents judiciaires.  

La rédaction de Mediapart

Abdullah Muhammed, un immigré soudanais de 47 ans, père de deux enfants, est mort d’une attaque cardiaque en juillet 2015 alors qu’il travaillait dans les champs de Nardo dans les Pouilles, au sud de l’Italie. Sept jours par semaine, de 4 heures du matin à 17 heures, il ramassait des tomates, sans pause, avec une paye minime et sans accès à des soins médicaux.

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