Économie et social Dépêche

Monaco condamné dans une affaire d’escroquerie financière

La justice a condamné la principauté pour faute lourde, car elle n'avait pas vérifié la réalité des activités que prétendait mener la société Hobbs-Melville, à l'origine d'un des plus gros scandales financiers à Monaco.

Dan Israel

La Principauté de Monaco condamnée pour faute lourde, c’est loin d’être fréquent. Le 19 février, le tribunal de première instance de Monaco a condamné l’Etat monégasque à verser 330 000 euros à huit victimes de l'affaire Hobbs-Melville, un retentissant scandale financier qui avait éclaté au début des années 2000. La société Hobbs-Melville, créée par l'Américain William Fogwell et sa fille Shelley, avait exercé à Monaco pendant sept ans, promettant des rendements de 30 % à 50 % sur les marchés monétaires. Il s’agissait en fait d’une escroquerie, du type pyramide de Ponzi, où l’argent des nouveaux clients sert à payer des intérêts faramineux aux précédents clients… avant que tout s’effondre.

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