Entre une économie déjà malade et l’urgence sanitaire, il n’y a pas à choisir
Le Medef exhorte le gouvernement à éviter « l’écroulement » économique que susciterait un nouveau confinement. Céder aux sirènes des patrons est l’assurance de perdre sur tous les tableaux à court et à long terme, sur le plan sanitaire comme économique.
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Faut-il choisir entre « l’économie » et la santé ? La question hante la France, et une grande partie du monde, depuis le mois de mars. Alors que se profilent de nouvelles mesures restrictives, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a prévenu lundi qu’un reconfinement conduirait à un « écroulement total de l’économie ». Les conséquences sociales d’un tel effondrement seraient alors terribles et le choix de sauver des patients du Covid-19 devrait alors être mis en regard des effets humains de cet « écroulement ».
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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