Économie et social Parti pris

Le sauvetage du groupe Alstom : retour sur une supercherie fondatrice du sarkozysme

Courageux mais pas téméraire, Nicolas Sarkozy n'aime pas les conférences de presse ni le journalisme indépendant. Devant des interlocuteurs mal informés ou complaisants, il préfère aligner les affirmations péremptoires, les approximations ou les contrevérités. Son « sauvetage d'Alstom » en 2004, utilisé à satiété jusqu'à aujourd'hui, reste un modèle du genre. Rappel.

Philippe Riès

Pourquoi retirer d’une étagère poussiéreuse l’épopée du « sauvetage d’Alstom », prototype du storytelling qui aura été, pendant cinq ans, la recette du sarkozysme en campagne électorale permanente ? D’abord parce que, comme le dit le candidat sortant, les Français ont droit « à la vérité et à la clarté ».

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