Loi asile: tous nos articles

Les associations dénoncent une approche punitive

Le projet de loi, qui doit être présenté en conseil des ministres le 21 février, allonge en particulier le délai de rétention des étrangers jusqu'à 135 jours, une mesure bien éloignée du « devoir d’humanité » et du respect de « l’ordre républicain » prônés par Emmanuel Macron lors de sa visite à Calais.

Michel Henry

1 février 2018 à 19h46

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Le projet de loi sur l'asile et l'immigration est arrivé et « c'est encore pire que ce qu'on craignait », déplore Gérard Sadik (Cimade). En matière de droit d'asile, « il y a quelques carottes et beaucoup de bâtons », ajoute-t-il, à commencer par l'allongement du délai de rétention. Il était initialement question de le porter de 45 à 90 jours, mais le texte révélé mardi par le Gisti prévoit, notamment pour les étrangers qui font « obstruction » à la décision d'éloignement, une prolongation de 15 jours renouvelable trois fois, ce qui porte la durée possible à 135 jours.

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