Cette semaine, la Parisienne Libérée chante les pressions de l’exécutif sur l'Assemblée nationale : votez-moi ça, vous serez gentils ! Chronique vidéo.
CONTEXTE En 2008, l'article 50-1 a été introduit dans la constitution lors de la réforme dite de modernisation : « Devant l'une ou l'autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative ou à la demande d'un groupe parlementaire (...), faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s'il le décide, faire l'objet d'un vote sans engager sa responsabilité. » C'est cet article qui a été utilisé par Manuel Valls pour faire valider cette semaine un plan de 50 milliards d'économies. Lors de sa création, l'article 50-1 a été présenté comme une mesure progressiste permettant aux députés et aux sénateurs de s'exprimer sur des sujets politiques, donc renforçant leur pouvoir. Mais on peut s’interroger sur ce qu'il induit comme conception du parlement et sur les usages possibles par l'exécutif pour transformer les assemblées en chambres décoratives. En effet, les parlementaires sont normalement là pour voter des lois, pas pour écouter les discours d'un premier ministre et légitimer sa politique par un vote sans portée législative.
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viol, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
La nomination de Pap Ndiaye au ministère de l’éducation nationale a fait remonter à la surface le racisme structurel de la société française et de sa classe politique, une vague qui charrie avec elle la condition noire et la question coloniale. La réaction de l’exécutif, Emmanuel Macron en tête, donnera une première indication sur la tonalité du quinquennat.
Elle espère devenir l’an prochain la première femme à présider le Conseil en Italie. Héritière d’un parti post-fasciste, ancienne ministre de Berlusconi, Giorgia Meloni se démène pour bâtir un parti conservateur plus respectable, en courtisant l’électorat de Matteo Salvini. Une tentative périlleuse de « dédiabolisation ».
L’écrivain péruvien de 86 ans, entré à l’Académie française en fin d’année dernière, vient de déclarer sa préférence pour Bolsonaro face à Lula. Cette nouvelle prise de position politique reflète un parcours intellectuel de plus en plus contesté, marqué par des soutiens à des figures d’extrême droite en Amérique mais aussi de la droite dure en Espagne. Une enquête du n° 20 de la « Revue du Crieur », disponible en librairie.
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Ludovic Lamant
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