Au CHU de Poitiers, le déni de la direction face au harcèlement des internes
Des témoignages accablants d’internes en gynécologie-obstétrique au CHU de Poitiers font état de harcèlement moral par leurs supérieurs hiérarchiques. Après avoir tardé à prendre des mesures, la directrice générale Anne Costa cherche à sauver la face du service.
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Dès sa nomination, le nouveau référent des internes de gynécologie-obstétrique a compris que le service du centre hospitalier universitaire (CHU) de Poitiers était un terrain miné. Très vite, il reçoit des alertes sur des dysfonctionnements existants, voire des maltraitances. Avec l’accord des internes du CHU, il informe le doyen de la faculté de médecine de Poitiers et le président de la commission médicale d’établissement (CME) du CHU. Ce dernier lui dit qu’il ne peut rien faire sans témoignages écrits. En novembre, il transmet à la direction de l’hôpital un document de quelque 50 pages. Les témoignages sont accablants.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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