À Marseille, ces Nigérianes victimes de la traite et du proxénétisme
Elles rêvent d’un job dans un salon de coiffure et quittent le Nigéria pour l’Europe. De nombreuses jeunes femmes se retrouvent enrôlées contre leur gré dans des réseaux d’exploitation sexuelle. Très actifs en Italie, comme à Marseille. Second volet de l’enquête de notre partenaire Marsactu.
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MarseilleMarseille (Bouches-du-Rhône).– Joy plonge les mains dans le riz, le rince longuement. Puis le jette dans une marmite où bouillonne une épaisse sauce tomate. Chaque jeudi midi, à La Dar, petit centre social autogéré niché tout en haut de la rue d’Aubagne, des femmes de la communauté nigériane de Marseille préparent et vendent des plats. L’argent, ensuite, « permet d’acheter des couches pour les enfants et de soutenir celles qui en ont le plus besoin », résume Blessing, 35 ans et cheville ouvrière de ces réunions hebdomadaires organisées depuis le drame des Flamants. En juillet 2021, trois personnes sont mortes dans l’incendie de ces immeubles squattés.
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