Un amendement du gouvernement au projet de loi sur la biodiversité, exonérant les industriels en cas de pollution, a failli voir le jour, mardi. Récit d’une journée qui a mis à l’épreuve les ministres écologistes.
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Quelle mouche a donc piqué le gouvernement ? Pourquoi avoir déposé mardi matin un amendement explosif sur le projet de loi « biodiversité », à peine une poignée d’heures avant son examen à l’Assemblée nationale ? Remettant de facto en cause le principe pollueur-payeur, ce texte était un vrai cadeau aux industriels, car il leur aurait donné un « permis de polluer »… aux frais du contribuable. Et une bombe politique à même de provoquer un clash public entre les ministres écologistes (ex-EE-LV) fraîchement entrés au gouvernement et la tête de l’exécutif. De fait, l’information, révélée d’abord par Libération, a suscité un tollé sur les réseaux sociaux et un branle-bas de combat parmi certains députés et ministres mardi, contraignant le gouvernement à retirer son amendement en fin de soirée. Récit d’un feuilleton qui n’est sans doute pas terminé.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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