Suspension des audiences pendant une semaine, manifestations: les magistrats se rebiffent contre Nicolas Sarkozy, qui réclame une fois de plus des responsables et des sanctions après un dramatique fait divers. La récupération de trop pour un monde judiciaire au bord de la crise de nerfs.
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Ce fut d'abord une succession de malentendus. Il semble qu'il s'agisse maintenant d'un véritable divorce. A l'origine, entre Nicolas Sarkozy et l'institution judiciaire, les choses n'ont jamais été simples. Le fait qu'il soit avocat, et qu'il promette d'en finir avec certains aspects critiquables de la procédure inquisitoire (comme le culte de l'aveu prononcé en garde à vue), avaient fait naître des espérances. Elles se sont transformées en rancœur, un sentiment de rage et de dégoût mêlés, qui parcourt les tribunaux, et dont on mesure aujourd'hui la profondeur avec l'affaire de Pornic, énième instrumentalisation politique d'un «fait divers».
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
par
Karl Laske
Le procès des attentats du 13-Novembre
— Chronique
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats ont écrit et décrit leurs sentiments. En ce dernier jour du procès, le père de Lola, assassinée au Bataclan, s’interroge sur le sens des peines prononcées.
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