En 2008, un sénateur PS dénonçait les votes arrangés des militants marseillais
Dans un rapport de novembre 2008, juste après le Congrès de Reims, le sénateur PS de Seine-et-Marne Yannick Bodin, envoyé en observateur dans la fédération des Bouches-du-Rhône, faisait état de pratiques douteuses dans une fédération qui avait massivement voté pour la motion Ségolène Royal soutenue par Jean-Noël Guérini. «Certaines pratiques ont pu fausser le résultat», écrivait-il. Examiné rue Solférino, ce rapport n'avait pas eu de suite.
OnOn se souvient du psychodrame du congrès de Reims en novembre 2008 qui avait débouché sur l'élection de Martine Aubry au poste de premier secrétaire du PS avec seulement 102 voix d'avance sur Ségolène Royal. Ce, après examen des multiples contentieux par la commission de «récolement». Lors du premier vote des militants, pour les motions, le 6 novembre, huit scrutateurs nationaux avaient été dépêchés dans les Bouches-du-Rhône par la motion Delanoë pour surveiller les opérations dans cette fédération, réputée voter au canon derrière son premier secrétaire, et également président du conseil général, Jean-Noël Guérini.