Dissoudre des groupuscules politiques: une efficacité limitée
Yvan Benedetti est jugé ce lundi pour « maintien de ligue dissoute », son mouvement l’Œuvre française (OF), figurant parmi ceux interdits à la suite de la mort de Clément Méric en 2013. La dissolution de groupuscules d'extrême droite ou d'extrême gauche anime le débat français depuis 1936, sans que soient interrogés ni son efficacité, ni le respect des libertés.
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Ce lundi 4 juin s’est ouvert le procès d’Yvan Benedetti pour maintien de ligue dissoute, son mouvement l’Œuvre française (OF) figurant parmi ceux interdits à la suite de la mort de Clément Méric le 5 juin 2013. Alors que nous fêtons l’anniversaire des interdictions du 12 juin 1968, qui frappèrent les mouvements d’extrême gauche, la passion française pour les dissolutions de groupuscules politiques ne se dément pas.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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