Dans ce numéro, « Extrêmorama » analyse l’attaque multidirectionnelle en cours contre la démocratie, de l’Argentine de Milei aux États-Unis de Trump. En France, non seulement l’extrême droite rêve du pouvoir, mais ses radicaux violents prennent la rue. Émerge un monde qui marche au pas. Ou pas.
Dans ce numéro, « Extrêmorama » ravive une mémoire que la France voudrait parfois anesthésier : celle de la colonisation, entre archives enterrées, blessures ouvertes et vérités qui dérangent. Tant que ce passé-là n’est pas regardé en face, il continue de hanter le présent.
Le 31 mars, on saura si la décision de justice dans l’affaire des assistants parlementaires du RN va redistribuer les cartes. Le Pen Marine : condamnée jusqu’à l’inéligibilité avec exécution provisoire ? Comment peut-elle réagir ? Qu’en sera-t-il du jeune loup Bardella ?
Alors que Musk et Bannon répètent les saluts nazis, euphémisés par certains médias, « Extrêmorama » revient sur la façon dont la haine de l’autre pave la voie à la guerre de tous contre tous et à la montée en puissance de l’extrême droite radicale qui fascine une partie de la jeunesse.
Après la réélection de Donald Trump et le salut nazi d’Elon Musk, les deux nouveaux hérauts de l’extrême droite mondiale veulent influer sur le paysage politique des autres démocraties libérales, et entendent « parrainer » des alliés dans les prochains scrutins occidentaux. Avec quelle efficacité ?
De 1984 à 2002, ce fut bien l’opposition à ce que Jean-Marie Le Pen était qui éveillait à une identification politique de gauche, selon l’historien Nicolas Lebourg. Il évoque ce qu’a représenté le fondateur du Front national, à gauche, au cours des décennies, et ses échanges avec lui.
Pour l’historien Nicolas Lebourg, ceux qui l’ont haï et ceux qui l’ont adulé peuvent se mettre d’accord sur un point : le fondateur du Front national a démontré que l’on pouvait changer la France sans la gouverner. Raciste, antisémite, éveilleur des passions d’extrême droite du pays, il fut aussi un révélateur de la société française.
L’émission, co-animée par l’historien Nicolas Lebourg et David Dufresne du média « Au Poste », brosse le bilan de 2024 : le RN caracole, la droite se range en partie derrière lui, Trump rafle la mise. Parmi nos invités, les politistes Vincent Tiberj et Florence Haegel.
L’émission mensuelle « Extrêmorama », animée par David Dufresne sur sa chaîne Twitch « Au Poste », débarque sur Mediapart. Ce mois-ci, l’émission décrypte l’intense combat mené par la fachosphère sur Internet et revient sur l’élection de Donald Trump.
Le président russe et ses relais dans le monde ne démordent pas de leur récit : en Ukraine, Moscou affronte des nazis. Mais dans le pays, l’extrême droite radicale n’est pas inquiétée, du moins tant qu’elle sert le pouvoir. Comme aujourd’hui en s’élevant contre un Occident jugé décadent.
Président du Rassemblement national depuis ses 27 ans, Jordan Bardella met en avant son jeune âge à grand renfort de communication pour tenter de redorer l’image du parti d’extrême droite. Et séduire un électorat souvent abstentionniste.
Le 21 mai 2013, l’essayiste se suicide par arme à feu dans Notre-Dame de Paris. Une confusion médiatique s’installe alors : un quasi octogénaire réactionnaire se serait donné la mort dans un lieu catholique pour protester contre le « mariage pour tous ». Une décennie après, c’est toute l’extrême droite radicale, dans sa diversité, qui rend hommage à sa vie et à son œuvre.
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Diverses agitations se sont faites autour de la biographie du père de la Première ministre, et de son internement. Ce billet vise à préciser son passage dans les camps de concentration français en 1941-1942.
France 3 diffuse ce 13 septembre, à 23 h 55, «Jacques Doriot, le petit führer français». Retours sur ce personnage et le regard que porte sur lui ce documentaire de Joseph Beauregard.
Il protégerait les devoirs des citoyens envers la République et cette dernière des incitations à la haine et à la discrimination en fonction du sexe, de la sexualité, de la religion ou de l’ethnicité.