Après la mort de Nahel, les députés plaquent leurs fantasmes sur la justice
Après la mort de Nahel M. et six nuits d’émeutes, les députés, qui examinent deux projets de loi sur la justice, l’ont parée de toutes les vertus. Appelée à la rescousse, l’institution est pourtant unanimement décrite comme délaissée depuis trop longtemps.
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IlsIls veulent une justice « ferme », « rapide », « courageuse » et « exemplaire ». Ils lui rendent hommage. Ils ont temporairement mis de côté les reproches qu’ils lui adressent quand elle menace leur camp politique ou leurs convictions pénales, préférant la plaindre comme une pauvre hère dont personne ne s’occupe. Et ils regrettent, pour les besoins de causes contradictoires, que la justice de leurs rêves n’ait pas (ou pas encore) les moyens de leurs ambitions.