«Des irrégularités anciennes et généralisées » : voilà au bout de quatre années d’enquête préliminaire l’appréciation du Parquet national financier (PNF) sur le fonctionnement des heures supplémentaires à la mairie de Marseille, à l’époque de Jean-Claude Gaudin. Dans un document de près de 150 pages, dont La Provence a révélé la teneur et auquel Marsactu a eu accès, les magistrats spécialisés livrent leurs conclusions provisoires aux sept personnes qu’ils envisagent de renvoyer devant le tribunal judiciaire de Paris. Au premier rang d’entre elles : Jean-Claude Gaudin, maire de 1995 à 2020. L’annonce est rude pour celui qui avait fait du « respect des règles et des lois » une de ses phrases fétiches. Les décisions de poursuites éventuelles ne seront toutefois prises qu’à l’issue d’une phase contradictoire, qui a maintenant démarré.
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