De la rue, la courée est insoupçonnable. Qui dirait qu’ils sont une cinquantaine à être confinés derrière la banale porte à digicode, dans une forme de communauté joyeuse ? À Lille (Nord), on compte encore dans les 200 courées, survivantes des destructions massives des habitats ouvriers insalubres menées dans les années 1970. Elles sont toutes sur le même modèle, des courettes à cul-de-sac, avec une seule entrée, où se blottissent des maisonnettes construites au cœur des îlots. Bien planquées, cela fait leur charme aujourd’hui.
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