« On avait l’impression, ces deux dernières années, de pédaler dans la semoule, le mouvement social a balayé tout cela. » Antoine Guerreiro, nouveau secrétaire national de l’Union des étudiants communistes, résume bien l’état d’esprit qui a prévalu pendant les quatre jours du 37e congrès du Parti communiste. Réunis à Aubervilliers, et plus précisément aux Docks situés à la station Front populaire de la ligne 12 du métro, environ 800 délégués ont travaillé entre jeudi et samedi à renouveler ou préciser leurs aspirations pour les échéances électorales à venir. À l’issue de ce Congrès, Pierre Laurent a été réélu secrétaire national du parti avec 81 % des voix. Un score pas si important si l’on considère que sa liste était la seule en lice. De fait, les communistes avaient quelques raisons de grincer des dents cette année. Si la feuille de route pour 2017 a elle aussi été largement adoptée samedi, de grosses incertitudes demeurent. Sur la tenue d’une éventuelle primaire et son périmètre, sur le rapport à Jean-Luc Mélenchon, d’ores et déjà candidat, sur l’avenir du Front de gauche, sur la campagne législative, enfin.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous