Après la mort de Nahel, la révolte et la répression des quartiers populaires Analyse

Trois mois après les révoltes urbaines, le gouvernement s’aveugle sur l’essentiel

Faute de réponses pérennes, le pouvoir s’évertue à dépolitiser les révoltes de juin. Prévu le 9 octobre, le conseil interministériel des villes a été reporté. À la place, Élisabeth Borne a convoqué une réunion dont l’ordre du jour n’évoque ni les violences policières ni les discriminations.

Ilyes Ramdani

À la fin de son second quinquennat, Emmanuel Macron aura peut-être appris une chose aux maires des communes populaires : la patience. « À un moment donné, franchement, ça devient fatigant », soupire Gilles Leproust, maire communiste d’Allonnes (Sarthe) et président de l’association Ville & Banlieue. Après les révoltes urbaines qui ont secoué leurs territoires fin juin, les élu·es des villes populaires avaient obtenu une promesse du gouvernement : des annonces « fortes » à la rentrée. 

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