Manuel Valls déclare sa candidature à la présidentielle le jour où Matteo Renzi, sèchement battu, doit démissionner. Depuis 2014 et leur « pacte des tortellinis », les deux hommes avaient lié leur sort au nom de la « modernisation » de la gauche. L'échec de l'Italien annonce-t-il celui du Français ?
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C'était le dimanche 7 septembre 2014 et la presse italienne avait appelé ce moment le « pacte des tortellinis ». Réunis à Bologne, pour une fête du parti démocrate italien, Matteo Renzi et Manuel Valls proclamaient devant une assiette de pâtes que « la gauche moderne [était] la bonne réponse pour nos pays» et que cette gauche-là allait partir à l'assaut de l'Europe. Les deux jeunes premiers du réformisme l'assuraient haut et fort. Il était temps d'arrêter de couper les spaghettis en quatre et d'assumer un modernisme débarrassé des vieilles lunes de la très vieille social-démocratie. «Donner au réformisme une âme est un défi merveilleux», s'emballait Matteo Renzi.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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