Le «retour» de Cazeneuve ravive les tensions au sein d’un PS sans boussole
L’ancien ministre de l’intérieur de François Hollande fait son grand retour médiatique avec, en ligne de mire, la présidentielle de 2022. Ses soutiens jouent aussi leur partition dans le cadre d’une lutte tactique à l’intérieur du parti.
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C’est bien connu, la politique est un sport de combat. Et Bernard Cazeneuve sait placer ses uppercuts. La scène se déroule ce jeudi 5 septembre au Palais des papes, à Avignon. L’ancien ministre de l’intérieur de Manuel Valls, qui fut ensuite son successeur à Matignon lors de la fin de règne de François Hollande, a été invité par les parlementaires socialistes à participer à leur séminaire de rentrée. Posté derrière un pupitre, en cravate mauve et costume indigo, il achève son discours en faisant allusion à la série d’articles du Monde relatant par le menu les petites phrases assassines des camarades socialistes sur l'ancien président. Il serait bien que son parti en finisse avec cette fâcheuse tendance aux « propos malveillants à l’égard d’autrui », lance-t-il sous les applaudissements. Puis de s'indigner : « Quand j’entends parler de “trahison”… »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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