J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La majorité et la droite Les Républicains ont fait passer, à trois voix près, l’une des mesures les plus contestées de la réforme du RSA, avec 15 heures d’activités obligatoires pour les bénéficiaires. La gauche dénonce une loi qui aura pour seul effet de radier les allocataires.
En mal de majorité pour faire voter sa loi de programmation des finances publiques, le camp présidentiel se retrouve à espérer l’abstention du groupe de Marine Le Pen. Afin de s’éviter un énième 49-3, les macronistes jouent encore un jeu dangereux avec l’extrême droite.
Si les équilibres restent globalement stables au terme des élections de dimanche, la défaite de la ministre Sonia Backès et le renforcement des soutiens d’Édouard Philippe illustrent le faible ancrage territorial du parti présidentiel. La gauche passe la barre des 100 sénateurs et le RN gagne trois sièges.
Huit personnes sont entrées en grève de la faim ces dernières semaines pour demander la suspension des travaux de l’A69 dans l’attente d’un jugement sur le fond. Un mode d’action radical qui renvoie les politiques, au plan national comme local, à leurs responsabilités dans ce dossier.
Les députés écologistes veulent réinterroger la présence de deux députés d’extrême droite à la vice-présidence du Palais-Bourbon. Mais leur initiative se heurte aux intérêts de l’ensemble des autres groupes qui craignent de toucher aux équilibres internes.
Après que la droite LR a prévenu qu’elle refuserait de voter le projet de loi immigration si l’article sur les travailleurs des « métiers en tension » était maintenu, un bras de fer s’est engagé dans l’écosystème macroniste pour sauver l’unique mesure non sécuritaire du texte. Quitte à forcer le gouvernement à passer par un 49-3.
Une semaine après les avoir réunis à huis clos à Saint-Denis, le président de la République a envoyé aux chefs de parti le compte rendu de leurs échanges. Un document de six pages qualifié de « vide abyssal » à gauche mais qui ouvre la porte à la principale revendication de LR et du RN : un référendum sur l’immigration.
La rentrée très politique du ministre de l’intérieur a éveillé la curiosité d’une majorité en mal de candidat pour 2027. Ayant perdu toute boussole idéologique, un certain nombre de députés, y compris au sein de ceux issus du PS, estiment que l’ancien sarkozyste peut incarner la « fibre sociale » qui manque à la Macronie.
Lors de leurs universités d’été, écologistes, socialistes et communistes ont pris acte de l’impossibilité, à ce stade, d’une liste commune aux élections européennes. Les Insoumis y poussent encore. Tous espèrent que la division en 2024 n’obérera pas l’union pour 2027.
Lors de leurs Journées d’été, les députés et sénateurs écologistes ont dressé un bilan assez positif de leur action, l’an dernier, dans les deux hémicycles. Et ont promis de se faire entendre davantage dans les mois qui viennent.
Après trois semaines de polémique suscitée par l’invitation du rappeur, accusé d’antisémitisme, aux journées d’été des écologistes, l’artiste s’est livré à un exercice de contrition savamment orchestré avec la cheffe du parti, Marine Tondelier.
À la veille de l’ouverture des Journées d’été des écologistes, l’eurodéputée Marie Toussaint, tête de liste des Verts pour les européennes de 2024, dévoile les grandes lignes de son projet, et dit ses différences avec La France insoumise.