J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La perspective de la publication d’un livre sur « la maison Mélenchon » effraie les proches de l’ancien candidat à la présidentielle. Une procédure a été engagée, puis abandonnée, pour tenter de lire le manuscrit avant sa parution.
Le débat sur l’immigration à l’Assemblée nationale, voulu par Emmanuel Macron, a permis aux droites de faire entendre des propos anti-immigration rudes et sans concession, loin de la sérénité voulue par la majorité. À gauche, Insoumis, communistes et socialistes ont dénoncé le jeu dangereux du pouvoir.
La polémique enfle sur la gestion de la catastrophe de l’usine Lubrizol, à Rouen, par le gouvernement. Les écologistes, la gauche et la droite dénoncent la « légèreté », voire la « faute de l’État », et réclament la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire plutôt qu’une simple « mission d’information ».
La députée de La France insoumise Mathilde Panot s’est rendue en Algérie pour exprimer son soutien et sa solidarité aux acteurs et actrices du Hirak. Interpellée moins de deux jours après son arrivée, à Bejaïa, dans le nord du pays avec sa délégation, elle a été renvoyée manu militari vers la capitale Alger pour y être placée en séjour surveillé, puis vers la France après intervention du Quai d’Orsay.
Réunis ce week-end sous le patronage de Génération·s, à Villejuif, une dizaine de représentants de la gauche ont appelé au rassemblement en vue de la prochaine présidentielle. Fini l’incantation, place aux actes, ont-ils seriné. Sans toutefois entériner d’action commune.
Galvanisés par leur score aux européennes, les écologistes, menés par David Belliard, affichent leur volonté de « conquérir » la capitale aux municipales. Mais occupés à défendre leur bilan aux côtés de la maire socialiste, ils peinent pour l’heure à s’imposer comme une alternative.
À gauche, beaucoup s’interrogent sur la légitimité du procès qui doit avoir lieu, ce jeudi et ce vendredi à Bobigny, contre six cadres insoumis. Mais au lieu de rassembler largement, la stratégie de défense accusatoire choisie par le leader de La France insoumise a refroidi la plupart de ses soutiens.
Le PCF, qui faisait sa rentrée politique à la Fête de l’Humanité ce week-end, a appelé au rassemblement de toute la gauche, dès le premier tour, aux prochaines municipales. Sa seule chance de conserver des villes, derniers bijoux de la famille communiste.
La France insoumise, le Rassemblement national et Les Républicains, eux-mêmes ébranlés par des affaires financières, se montrent embarrassés et se refusent à demander la démission du président de l’Assemblée nationale.
Appelé à comparaître, mi-septembre, devant le tribunal de Bobigny, le leader de La France insoumise veut faire de son procès l’illustration de l’abus de pouvoir macroniste contre l’opposition politique. Mais sa comparaison, dans une pétition, à d’autres figures politiques internationales persécutées dans leur pays provoque l’embarras de certains de ses soutiens.
L’ancien ministre de l’intérieur de François Hollande fait son grand retour médiatique avec, en ligne de mire, la présidentielle de 2022. Ses soutiens jouent aussi leur partition dans le cadre d’une lutte tactique à l’intérieur du parti.
Une phrase prononcée aux universités d’été du mouvement a ravivé les fractures internes sur la laïcité et le rapport à l’antiracisme. Des représentants des quartiers populaires qui ont pourtant participé aux succès électoraux de La France insoumise prennent leurs distances.