J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Parachuté dans les Hauts-de-France, le jeune Insoumis use de sa notoriété médiatique pour tenter de ravir son siège à la députée macroniste sortante. Il fait valoir que, de la banlieue parisienne où il réside à l’ancienne cité textile, la misère n’a pas de frontière.
Lundi soir, malgré les pressions et après un conseil municipal interminable, Éric Piolle a fait adopter, sur le fil, un changement du règlement intérieur des piscines municipales. Les militantes qui se sont battues pour pouvoir porter le burkini reviennent, pour Mediapart, sur la genèse de leur combat.
Selon nos informations, le jeune journaliste et militant, victime pendant des semaines d’attaques racistes, est visé par un signalement envoyé à la cellule de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de La France insoumise. L’Union populaire lui a demandé de se retirer.
Dimanche, l’ancien premier ministre, qui s’est dit « favorable » à l’accord d’union des gauches porté par Jean-Luc Mélenchon, est venu apporter son soutien à la socialiste Lamia El Aaraje, censée laisser sa place à Danielle Simonnet (LFI) dans la 15e circonscription de Paris. Il dénonce une « injustice ».
Les représentants des différentes formations de la Nupes ont, sur la même scène, appelé à la victoire aux législatives. « Nous pouvons prétendre écrire une page d’Histoire de France », a déclaré Jean-Luc Mélenchon.
Le parti anticapitaliste a refusé de s’allier avec les Insoumis pour les législatives. En cause : l’arrivée du PS dans la coalition qui aurait déplacé le centre de gravité politique du rassemblement et réduit à portion congrue le nombre de circonscriptions dévolues à la formation d’extrême gauche.
Au terme d’un conseil national parfois houleux, les élus socialistes ont voté pour l’alliance avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon aux législatives. Certains voient dans cet accord le dernier clou au cercueil du parti de Jaurès, d’autres l’opportunité d’une renaissance.
Entretien avec le député de la Somme, qui réfléchit à une stratégie pour convaincre l’électorat qui manque encore à la gauche. Soucieux d’un militantisme joyeux et de réhabiliter la culture populaire, il reste animé par l’ambition d’un Front populaire écologique.
Démissions au Parti socialiste, atermoiements chez Europe Écologie-Les Verts, tensions au PCF : les discussions en vue d’une « fédération » des gauches avec La France insoumise aux législatives creusent un peu plus les divisions internes qui préexistaient au sein des partis.
Si le vote « barrage » contre l’extrême droite est massif dans la métropole, une partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour a utilisé au second un bulletin « Le Pen » pour faire barrage à Macron. Notamment dans les territoires d’outre-mer.
Après la décision du PS d’ouvrir la voie à une alliance avec Jean-Luc Mélenchon pour les législatives, l’hypothèse prend forme d’une union de toute la gauche et des écologistes en juin. Même si le jeu de poker menteur n’est jamais loin.
Pour préserver la cohésion du mouvement qu’ils ont construit, et qui se scinde sur l’attitude à avoir face au second tour de la présidentielle, les cadres insoumis refusent d’appeler clairement à voter Macron. Quand bien même beaucoup s’apprêtent à le faire.