J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Excédés par la surface prise par Bruno Retailleau, des députés macronistes redoutent qu’une nouvelle loi immigration vienne rompre définitivement les équilibres déjà fragiles du groupe parlementaire. Et s’opposent à l’extrême-droitisation express du gouvernement.
Comptables de la situation désastreuse des comptes publics, les députés du groupe Ensemble pour la République, emmenés par l’ancien premier ministre Gabriel Attal, appellent à poursuivre la politique qui a pourtant conduit à la catastrophe budgétaire.
L’ex-ministre des solidarités et des familles se voit reprocher d’avoir menti sous serment lorsqu’elle avait été interrogée sur ses liens d’amitié avec la principale lobbyiste du secteur des crèches privées. Le parquet de Paris devra décider de lancer ou non des poursuites.
Les députés lepénistes ont refusé de voter la motion de censure de la gauche, assurant de fait au premier ministre de rester pour l’instant à son poste. La gauche, elle, n’a pas retenu ses coups contre ce gouvernement « illégitime ».
Plusieurs macronistes ont dealé avec l’extrême droite pour obtenir des présidences de délégation ou de commission. De quoi créer d’importants remous au sein d’un hémicycle où bon nombre de députés ont été élus grâce au front républicain.
Si les députés de droite, d’extrême droite et les socialistes ont rejeté la résolution des Insoumis, son examen en commission des lois, mercredi matin, a généré d’intéressants débats. Sauf surprise, le texte devrait prochainement être discuté dans l’hémicycle.
Le flou du discours de politique générale du premier ministre, destiné à ménager l’extrême droite comme le camp présidentiel, lui a permis de s’éviter une bronca d’entrée de jeu. Mais il n’a généré ni enthousiasme ni hostilité.
Soigné par le premier ministre Michel Barnier, le parti de Marine Le Pen veut aussi jouer les arbitres au Palais-Bourbon. Les autres groupes parlementaires, notamment à gauche, peinent à trouver la parade.
La composition très droitière du gouvernement Barnier a créé un grand malaise parmi les troupes macronistes. Certains députés réfléchissent sérieusement à quitter leur groupe avant même la déclaration de politique générale.
Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale dénonce « la continuation du macronisme en pire ». Il annonce qu’à défaut d’une cohabitation au sein de l’exécutif, le président de la République devra la subir à l’Assemblée.
L’élue de Loire-Atlantique, soutien de la première heure du président de la République, revient sur les deux années éprouvantes qui ont conduit à sa décision de quitter le groupe macroniste à l’Assemblée nationale. Et ce, avant même la nomination du gouvernement Barnier.
Le député socialiste Jiovanny William déplore l’absence de politiques publiques pour la Martinique, en proie à une colère violente liée à l’augmentation des prix du fait de l’inflation.