J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lâchée par le Parti radical de gauche, soutenue du bout des lèvres par la Primaire populaire, la candidate « unioniste » se retrouve plus isolée que jamais. Elle entend désormais se faire l’incarnation d’une gauche « hors parti ».
Pendant des mois, les partis de gauche ont manœuvré pour tenter d’entraver le processus de la Primaire populaire. Le directeur de campagne de Yannick Jadot a même évoqué une somme de 150 000 euros pour les dédommager s’ils acceptaient d’arrêter le processus. Il confirme cette information, mais en nuance la finalité.
Le parquet de Versailles avait ouvert une enquête en janvier 2021, à la suite des menaces supposément reçues par Didier Lemaire, alors professeur de philosophie à Trappes. À l’époque, l’affaire avait fait grand bruit, quelques mois après l’assassinat de Samuel Paty.
Le candidat du PCF à la présidentielle a réussi à gagner en notoriété en enfourchant les thématiques de droite. Mais au sein de ses troupes, certains jugent que l’idéal communiste a déserté la campagne.
Dans une salle à moitié vide, la candidate socialiste à la présidentielle a estimé que le combat n’était pas perdu, même si la voie est « ardue et semée d’embûches ». En interne, certains la jugent déjà sans issue.
Après le choix très critiqué des députés insoumis de s’abstenir sur une résolution reconnaissant le génocide des Ouïghours, la députée Clémentine Autain, qui défendait la ligne des Insoumis à l’Assemblée nationale, s’explique.
Les candidats insoumis et écologiste à la présidentielle ont mis en scène leur opposition au président sur la question européenne. Mais si Jean-Luc Mélenchon avance un contre-modèle clair, celui de Yannick Jadot, pour l’heure, semble moins lisible.
Alors que le vote d’investiture de la Primaire populaire, qui compte déjà 288 000 inscrits, a lieu entre le 27 et le 30 janvier, les coups pleuvent sur cette initiative citoyenne qui inspire de plus en plus de défiance aux formations politiques.
Dans une salle entourée d’écrans projetant des images de l’espace, le candidat insoumis à la présidentielle a évoqué sa ligne en matière de politique spatiale et numérique. Il a aussi beaucoup parlé d’écologie et, un peu, d’union de la gauche.
Avec la présentation, jeudi, de son programme, la socialiste entend fermer la parenthèse de ses errements stratégiques et s’imposer comme la seule candidature de gauche crédible. Mais même dans son propre parti, les interrogations demeurent sur l’utilité d’aller à la bataille présidentielle.
Avec ce premier mouvement social d’ampleur depuis le début du Covid, la gauche a enfin une chance de voir mise au centre du jeu une thématique qu'elle affectionne. Et à moins de trois mois du premier tour de la présidentielle, de tenter de mobiliser son électorat historique.
Devant le refus réitéré des Verts de se prêter à un processus de désignation d’un ou d’une candidate commune, Anne Hidalgo a enterré sa participation à la Primaire populaire. Quant à la candidature « envisagée » de Christiane Taubira, elle n’a, pour l’instant, pas la puissance apte à faire bouger les lignes de l’union.