J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les députés ultramarins de plusieurs tendances politiques affirment leur solidarité avec le peuple kanak. Et déplorent la répression « néocoloniale » du gouvernement contre la révolte des indépendantistes.
Les macronistes ne se sont pas opposés à la proposition de résolution, purement symbolique, déposée par le groupe communiste, visant à imposer un débat sur l’accord de libre-échange au Palais-Bourbon. Mais pour le vote sur l’accord lui-même, il faudra encore attendre.
Sébastien Delogu a écopé de la plus haute sanction prévue par le règlement. Un « incident grave », a justifié la présidente de l’Assemblée. La gauche souligne la disproportion de la sanction et fustige « le peu de compassion envers un peuple en train de se faire massacrer ».
Alors que La République en marche avait fait main basse sur ces terres démocrates-chrétiennes en 2017, beaucoup d’électeurs, et même d’élus locaux macronistes, ulcérés par la droitisation du camp présidentiel, pourraient désormais voter pour la liste PS-Place publique.
La position du Quai d’Orsay, qui s’est dit favorable à ce que la Cour pénale internationale requière des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et son ministre de la défense, embarrasse la majorité présidentielle, déjà divisée sur le conflit israélo-palestinien depuis le 7 octobre.
Loin du renouveau de la social-démocratie écologique qu’ambitionne de porter l’essayiste de Place Publique, bon nombre de candidats éligibles sur la liste socialiste sont de purs apparatchiks. Parmi eux : un aficionado de CNews, une défenseuse de l’A69 ou une macrono-compatible.
Accaparé par la situation sécuritaire, le gouvernement peine à ouvrir un horizon politique à propos de l’archipel. Au sein même du camp présidentiel, des voix appellent à confier une mission de médiation à des personnalités extérieures.
L’examen de la loi d’orientation agricole a commencé mercredi 15 mai à l’Assemblée nationale. Prévu pour durer une dizaine de jours, il doit étudier une vingtaine d’articles. Le premier, sur la « souveraineté alimentaire », a donné à voir l’ampleur des dissensus.
Mardi à Paris, la candidate de la majorité Valérie Hayer a tenté, avec le soutien de Gabriel Attal, de faire entendre sa voix à un mois du scrutin. Sur le terrain, celles et ceux qui tentent de porter le bilan du chef de l’État décrivent une campagne difficile.
Des candidats ayant fait campagne aux législatives en 2022 sous la bannière de l’Union des centristes et des écologistes n’ont pas été remboursés de leurs frais de propagande électorale. Ils réclament leur dû, embarrassant plusieurs responsables politiques qui se renvoient la balle.
Après que Raphaël Glucksmann a accusé les Insoumis d’avoir été à l’origine de ses déboires dans la manifestation du 1er-Mai, la guerre des gauches est repartie de plus belle. Une énième polémique attisée par l’approche des européennes qui apparaît si ce n’est coupable, du moins totalement stérile.
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale revient pour la première fois sur son audition par la police judiciaire pour « apologie du terrorisme ». Alertant sur une nouvelle « police de la pensée », elle appelle tout le monde, notamment le reste de la gauche, à prendre la mesure des événements.