J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le nombre de seconds tours à trois ou quatre candidats a considérablement chuté en deux jours, passant de 311 à 93. Si la gauche s’est retirée dans la quasi-totalité des cas qui la concernaient, le camp présidentiel a parfois eu le plus grand mal à barrer la route au RN. Deux ministres, notamment, ont tenté jusqu’au bout de se maintenir.
À rebours du « ni-ni » d’abord défendu par Édouard Philippe et Bruno Le Maire, le camp présidentiel affiche peu à peu un front républicain plus clair face à l’extrême droite. Les désistements se multiplient, réduisant d’heure en heure le nombre de triangulaires.
Le camp présidentiel a subi la défaite que lui promettait la dissolution de l’Assemblée nationale. Reléguée au troisième rang de la vie politique, la coalition macroniste se divisait dimanche soir sur la survie ou non du barrage républicain.
La participation élevée n’a pas bénéficié à l’alliance des partis de gauche. Ils appellent à la mise en branle d’un « nouveau front républicain » pour éviter que l’extrême droite soit majoritaire le 7 juillet. S’ils annoncent le désistement de leurs candidats arrivés en troisième position en cas de triangulaire, leurs regards sont tournés vers les macronistes, de la réciprocité desquels ils doutent encore.
Effondrement du camp macroniste, renforcement de la gauche, poussée du RN… À la veille d’un scrutin incertain et historique, passage en revue des enjeux pour les principales forces politiques en présence.
L’ancien ministre des transports est candidat à sa réélection dans une circonscription bien à gauche de l’est parisien. Mais face à Emmanuel Grégoire, figure de la mairie de Paris investie par le Nouveau Front populaire, sa ligne de macroniste critique peine à imprimer.
Le MoDem Marc Fesneau est reparti en campagne dans sa circonscription mi-rurale mi-urbaine du Loir-et-Cher. Mais après la razzia de l’extrême droite aux européennes, il se voit menacé par une candidate RN pourtant invisible sur le terrain.
Désormais complète, la liste des candidatures aux élections législatives anticipées donne à voir le rapprochement du camp présidentiel avec la droite d’opposition. Bien qu’elles s’en défendent, les deux forces politiques ont passé, en toute discrétion, des accords locaux pour résister à la progression du RN et à l’union de la gauche.
En campagne éclair pour sa réélection dans la Vienne, l’ancien président de la commission des lois à l’Assemblée nationale se garde de mettre en avant son appartenance à la majorité présidentielle. Sa stratégie : récupérer une partie de l’électorat de Raphaël Glucksmann rebuté par l’alliance avec LFI.
Le député insoumis sortant de Marseille, écarté, comme quatre autres collègues, par la direction de LFI, revient sur la manière dont il a vécu sa « purge » pour les législatives, et s'inquiète des répercussions de cette crise ouverte sur le Front populaire.
La décision d’Emmanuel Macron laisse 2 000 collaborateurs parlementaires sur le carreau. Ceux qui espèrent revenir après les élections s’inquiètent déjà des nouveaux équilibres syndicaux et de la qualité du dialogue social au sein de l’institution en cas de victoire du RN.
Pendant que le patron du parti était retranché dans son bureau parisien, la direction politique a voté l’exclusion de son président qui a noué un accord électoral avec le RN pour les législatives. Mais le Niçois conteste la sentence et ne compte pas s’arrêter là.