J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’ancien premier ministre s’évertue à structurer son parti pour préparer sa candidature à la présidentielle. En quête d’un espace politique, ses soutiens tentent de se distinguer d’Emmanuel Macron par la droite. En attendant une rupture plus nette, après les européennes ?
Malgré l’abstention du RN et l’opposition de LFI et du PCF, l’Assemblée a largement validé l’accord de sécurité bilatéral entre la France et l’Ukraine. L’occasion pour les parlementaires français de redire leur soutien à Kyiv, mais aussi d’afficher d’importants différends stratégiques, ainsi que des désaccords sur l’intégration à l’UE et à l’Otan.
Gabriel Attal et un camp présidentiel au complet étaient rassemblés dans le Nord pour mettre sur orbite leur tête de liste aux européennes, Valérie Hayer, inconnue du grand public. Sur l’estrade, les orateurs ont mis l’Ukraine au cœur de leurs discours pour mieux stigmatiser le RN, dépeint en cheval de Troie de la Russie.
Les députés examinaient mercredi une proposition de loi visant à renforcer l’arsenal législatif contre l’antisémitisme et les discriminations en tout genre. Mais les débats ont tourné à la foire d’empoigne après l’intervention du RN, qui a fait montre d’une agressivité jamais vue en deux ans.
À l’Assemblée nationale comme au Parlement européen, le Rassemblement national est très inconstant en matière de politique agricole. Les sorties de Jordan Bardella depuis le début de la colère du secteur cachent une méconnaissance des dossiers.
Cinquante ans après la loi Veil, le Sénat a voté pour la constitutionnalisation de l’avortement. « Plus jamais les faiseuses d’ange, les cintres, les aiguilles, les mortes », a déclaré l’écologiste Mélanie Vogel. Le texte doit encore être adopté en Congrès lundi prochain.
Sur fond de rivalités en vue de 2027, la décision de deux élus macronistes de rejoindre le groupe des soutiens d’Édouard Philippe a ouvert une violente crise dans la coalition présidentielle à l’Assemblée nationale.
Initialement portée par les seuls Insoumis, la revendication de sanctions diplomatiques et économiques contre l’État hébreu réunit de plus en plus les gauches françaises. L’embargo contre les armes fait consensus, de même qu’un durcissement des mesures contre la politique de colonisation.
Entre les déceptions de ne pas avoir été promus ministres, les nouvelles critiques sur la droitisation de la ligne et les interrogations sur le rôle à venir du Parlement, les députés de la majorité ressassent leurs inquiétudes. Et pensent déjà à la suite.
Bête noire des organisations de mal-logés ou de locataires, le nouveau ministre, qui ne jure que par le libre marché et la suppression des « normes », a le pedigree idoine pour enclencher une dérégulation massive du secteur au détriment des plus précaires.
Lors de la cérémonie, Emmanuel Macron a alerté sur « l’antisémitisme rampant » tout en ayant un mot pour la « souffrance palestinienne ». La France insoumise a été huée, la présence du Rassemblement national, elle, n’a pas été remise en cause.
Sophie Errante est allée cette semaine à la rencontre des manifestants ayant élu domicile sur un rond-point à quelques kilomètres de Nantes. La parlementaire Renaissance a tenté d’expliquer que rien ne se réglera d’un coup de baguette magique.