J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À rebours de plusieurs élus de son mouvement, le premier secrétaire du Parti socialiste dénonce « un projet écologiquement contesté et contestable, et socialement injuste ».
Mardi, la majorité et la droite d’opposition n’ont eu de cesse de dénoncer les « ambiguïtés » des élus LFI, qui ont aussi eu de vifs échanges avec certains de leurs alliés de la Nupes. Marine Le Pen, elle, a été vivement applaudie. Pour le député LR Meyer Habib, le parti d’extrême droite est « rentré dans le champ républicain ».
Propositions de loi, résolution ou « mission flash » : depuis une semaine, une frénésie législative s’est emparée de l’Assemblée nationale. Des macronistes au RN en passant par La France insoumise, qui a longtemps crié, en vain, au scandale sanitaire, personne ne veut passer à côté du grand sujet du moment.
L’examen à l’Assemblée nationale de la réforme du revenu de solidarité active s’est conclu dans l’indifférence générale. Loin d’une politique ambitieuse de retour à l’emploi, elle conduira à des radiations massives, dénonce le député de La France insoumise Hadrien Clouet.
La majorité et la droite Les Républicains ont fait passer, à trois voix près, l’une des mesures les plus contestées de la réforme du RSA, avec 15 heures d’activités obligatoires pour les bénéficiaires. La gauche dénonce une loi qui aura pour seul effet de radier les allocataires.
En mal de majorité pour faire voter sa loi de programmation des finances publiques, le camp présidentiel se retrouve à espérer l’abstention du groupe de Marine Le Pen. Afin de s’éviter un énième 49-3, les macronistes jouent encore un jeu dangereux avec l’extrême droite.
Si les équilibres restent globalement stables au terme des élections de dimanche, la défaite de la ministre Sonia Backès et le renforcement des soutiens d’Édouard Philippe illustrent le faible ancrage territorial du parti présidentiel. La gauche passe la barre des 100 sénateurs et le RN gagne trois sièges.
Huit personnes sont entrées en grève de la faim ces dernières semaines pour demander la suspension des travaux de l’A69 dans l’attente d’un jugement sur le fond. Un mode d’action radical qui renvoie les politiques, au plan national comme local, à leurs responsabilités dans ce dossier.
Les députés écologistes veulent réinterroger la présence de deux députés d’extrême droite à la vice-présidence du Palais-Bourbon. Mais leur initiative se heurte aux intérêts de l’ensemble des autres groupes qui craignent de toucher aux équilibres internes.
Après que la droite LR a prévenu qu’elle refuserait de voter le projet de loi immigration si l’article sur les travailleurs des « métiers en tension » était maintenu, un bras de fer s’est engagé dans l’écosystème macroniste pour sauver l’unique mesure non sécuritaire du texte. Quitte à forcer le gouvernement à passer par un 49-3.
Une semaine après les avoir réunis à huis clos à Saint-Denis, le président de la République a envoyé aux chefs de parti le compte rendu de leurs échanges. Un document de six pages qualifié de « vide abyssal » à gauche mais qui ouvre la porte à la principale revendication de LR et du RN : un référendum sur l’immigration.
La rentrée très politique du ministre de l’intérieur a éveillé la curiosité d’une majorité en mal de candidat pour 2027. Ayant perdu toute boussole idéologique, un certain nombre de députés, y compris au sein de ceux issus du PS, estiment que l’ancien sarkozyste peut incarner la « fibre sociale » qui manque à la Macronie.