J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le Sénat a refusé de sanctionner la sénatrice, malgré un rapport accablant sur du harcèlement moral. Des collaborateurs et des parlementaires dénoncent une « décision catastrophique ». « Aujourd’hui, la lutte contre le harcèlement est à terre », affirme le socialiste Bernard Jomier.
Déni des violences policières, silence sur le rachat du « JDD », soutien minimal et tardif du ministre de l’éducation nationale… Ces derniers jours, le pouvoir macroniste a semblé plus que jamais inconséquent, quitte à se mettre dans la roue de l’extrême droite.
Élu en 2020 à la tête d’une ville communiste depuis la Libération, le socialiste a entrepris une transformation au pas de charge de sa commune. L’opposition et d’anciens élus démissionnaires dénoncent une gentrification tous azimuts et la « brutalité » de la méthode. Le maire plaide « l’urgence à agir ».
Violences policières, contrôles au faciès, poids des syndicats de police, armement… Une semaine après le drame de Nanterre, le député insoumis et son collègue socialiste s’accordent sur la nécessité de transformer l’institution policière, mais divergent sur la stratégie.
Plan contre les discriminations à l’emploi, suppression de certaines aides aux familles… La majorité présidentielle jure vouloir apporter une réponse politique aux émeutes, mais se garde d’affronter l’essentiel : les pratiques des forces de l’ordre.
L’analyse des votes des députés RN montre que l’extrême droite est régulièrement venue en renfort de la majorité sur les questions économiques et sociales. Si le « cordon sanitaire » demeure avec la gauche, certains députés LR ont en revanche fréquemment joint leurs votes à des amendements du groupe de Marine Le Pen.
Mercredi, les députés ont voté en catimini une proposition de loi inhabituelle visant à régulariser le plan d’urbanisme local de l’intercommunalité de Thonon-les-Bains. L’opposition dénonce un contournement « par le haut » du droit de l’environnement afin d’imposer par la force une autoroute payante de 17 kilomètres.
L’échec de la tentative d’abrogation a marqué la fin d’une bataille politique sur le passage de la retraite à 64 ans. Le mouvement social n’a certes pas obtenu le retrait de la réforme, mais il a brillé par sa capacité à rassembler face à un pouvoir solitaire. Derrière sa victoire en trompe-l’œil, l’exécutif se trouve plongé dans l’inconnu.
Le drame d’Annecy est venu percuter les débats sur la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites du groupe Liot, qui a retiré son texte en fin de matinée. Un peu plus tôt, les oppositions ont fait part de leur colère et de leur inquiétude face à une démocratie parlementaire « écrabouillée ».
La présidente du Palais-Bourbon, qui se présente comme la gardienne du temple de l’institution, manœuvre pourtant avec zèle au profit de son propre camp et au mépris de la démocratie parlementaire. Ce qu’elle a fait, ce mercredi, en sabordant la proposition de loi du groupe Liot abrogeant la réforme des retraites.
Les macronistes et leurs alliés ont manœuvré toute la journée de mercredi, en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, afin d’empêcher que le texte du groupe centriste visant à abroger la réforme des retraites n’arrive au vote dans l’hémicycle. L’opposition dénonce, une fois encore, un « déni de démocratie ».
Pour échapper au vote sur la proposition de loi du 8 juin, le pouvoir a imaginé une manœuvre inédite, qui serait portée dans l’hémicycle par la présidente de l’Assemblée nationale. Longtemps réticente à une telle idée, Yaël Braun-Pivet s’y serait résolue mardi matin, lors d’un petit déjeuner à Matignon.