J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lors de leurs universités d’été, écologistes, socialistes et communistes ont pris acte de l’impossibilité, à ce stade, d’une liste commune aux élections européennes. Les Insoumis y poussent encore. Tous espèrent que la division en 2024 n’obérera pas l’union pour 2027.
Lors de leurs Journées d’été, les députés et sénateurs écologistes ont dressé un bilan assez positif de leur action, l’an dernier, dans les deux hémicycles. Et ont promis de se faire entendre davantage dans les mois qui viennent.
Après trois semaines de polémique suscitée par l’invitation du rappeur, accusé d’antisémitisme, aux journées d’été des écologistes, l’artiste s’est livré à un exercice de contrition savamment orchestré avec la cheffe du parti, Marine Tondelier.
À la veille de l’ouverture des Journées d’été des écologistes, l’eurodéputée Marie Toussaint, tête de liste des Verts pour les européennes de 2024, dévoile les grandes lignes de son projet, et dit ses différences avec La France insoumise.
La multiplication des 49-3 et la réforme des retraites ont relancé le débat sur les institutions. Raquel Garrido, députée insoumise favorable à une VIe République, débat avec le député Horizons Laurent Marcangeli, défenseur tempéré du régime actuel.
Le Sénat a refusé de sanctionner la sénatrice, malgré un rapport accablant sur du harcèlement moral. Des collaborateurs et des parlementaires dénoncent une « décision catastrophique ». « Aujourd’hui, la lutte contre le harcèlement est à terre », affirme le socialiste Bernard Jomier.
Déni des violences policières, silence sur le rachat du « JDD », soutien minimal et tardif du ministre de l’éducation nationale… Ces derniers jours, le pouvoir macroniste a semblé plus que jamais inconséquent, quitte à se mettre dans la roue de l’extrême droite.
Élu en 2020 à la tête d’une ville communiste depuis la Libération, le socialiste a entrepris une transformation au pas de charge de sa commune. L’opposition et d’anciens élus démissionnaires dénoncent une gentrification tous azimuts et la « brutalité » de la méthode. Le maire plaide « l’urgence à agir ».
Violences policières, contrôles au faciès, poids des syndicats de police, armement… Une semaine après le drame de Nanterre, le député insoumis et son collègue socialiste s’accordent sur la nécessité de transformer l’institution policière, mais divergent sur la stratégie.
Plan contre les discriminations à l’emploi, suppression de certaines aides aux familles… La majorité présidentielle jure vouloir apporter une réponse politique aux émeutes, mais se garde d’affronter l’essentiel : les pratiques des forces de l’ordre.
L’analyse des votes des députés RN montre que l’extrême droite est régulièrement venue en renfort de la majorité sur les questions économiques et sociales. Si le « cordon sanitaire » demeure avec la gauche, certains députés LR ont en revanche fréquemment joint leurs votes à des amendements du groupe de Marine Le Pen.
Mercredi, les députés ont voté en catimini une proposition de loi inhabituelle visant à régulariser le plan d’urbanisme local de l’intercommunalité de Thonon-les-Bains. L’opposition dénonce un contournement « par le haut » du droit de l’environnement afin d’imposer par la force une autoroute payante de 17 kilomètres.