J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La réunion était inédite et ils s’étonnaient eux-mêmes de se retrouver là, unis. Après avoir signé ensemble la proposition référendaire contre la privatisation d’ADP, des parlementaires de gauche et de droite ont lancé, le 19 juin, à la bourse du travail de Saint-Denis, la campagne de signatures.
Le porte-parole du NPA propose de créer des « coordinations permanentes » qui permettraient à la gauche sociale et politique de retrouver le chemin d’un dialogue durable. Selon lui, après les élections européennes du 26 mai, aucune organisation ne peut prétendre à l’hégémonie politique.
La démission de cette figure de proue du mouvement créé par Jean-Luc Mélenchon est un énième coup de tonnerre dans cette formation en très grave crise interne depuis les élections européennes. Avec quelles conséquences ?
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon survivra-t-il à la défaite ? Depuis une semaine, les polémiques s'enchaînent entre des Insoumis divisés sur la stratégie, qui commencent à s’interroger sur la capacité de leur leader à relancer la machine.
Pour le chercheur Arthur Borriello, la montée des populismes de gauche, en France et en Europe, doit faire face à la « résilience » de l’ancien monde politique. La fin d’une époque ?
Surprenante par son ampleur, la débâcle du mouvement de Jean-Luc Mélenchon n’en était pas moins prévisible. Après des mois d’errements stratégiques, de tensions internes, et de fragilisation de son leader, La France insoumise se voit affaiblie. Durablement ?
La majorité présidentielle sauve les meubles. Europe Écologie-Les Verts crée la surprise. Le PS se contente d’avoir dépassé la barre des 5 %. Par contraste, LR et La France insoumise ont vécu une soirée de déprime.
À la veille du scrutin, la colère monte dans la gauche intellectuelle, associative et syndicale, contre des partis divisés et souvent jugés à bout de souffle. L’aspiration à une rénovation profonde des pratiques politiques semble plus forte que jamais.
> Socialistes, écolos: qui se ressemble ne s’assemble pas
> «Le climat actuel n’est pas propice à la participation électorale»
À la veille du scrutin européen, EELV espère encore prendre la tête de l’opposition à la droite macroniste et à l’extrême droite. Mais pendant la campagne, le parti écologiste n’a pas réussi à se distinguer dans la profusion de candidatures d’une gauche largement « écologisée ».
Qu’ils les traitent par le mépris ou tentent de les récupérer, les partis en lice pour les européennes n’ont pu faire l’impasse sur les gilets jaunes. Mais ces manœuvres auront leurs limites: l'Europe mobilise peu les milieux populaires, qui constituent le cœur du mouvement.
Le PS et Raphaël Glucksmann, qui font liste commune aux européennes, affichent leur union pour tenter de sauver la campagne. Mais le parti d’Olivier Faure joue aussi sa propre partition.
Andréa Kotarac, élu insoumis à Lyon, a annoncé qu’il soutenait le Rassemblement national. En pleine campagne européenne, sa décision suscite un fort émoi en dehors comme à l’intérieur du mouvement. Et rouvre les déchirures internes.