J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À la veille du scrutin, la colère monte dans la gauche intellectuelle, associative et syndicale, contre des partis divisés et souvent jugés à bout de souffle. L’aspiration à une rénovation profonde des pratiques politiques semble plus forte que jamais.
> Socialistes, écolos: qui se ressemble ne s’assemble pas
> «Le climat actuel n’est pas propice à la participation électorale»
À la veille du scrutin européen, EELV espère encore prendre la tête de l’opposition à la droite macroniste et à l’extrême droite. Mais pendant la campagne, le parti écologiste n’a pas réussi à se distinguer dans la profusion de candidatures d’une gauche largement « écologisée ».
Qu’ils les traitent par le mépris ou tentent de les récupérer, les partis en lice pour les européennes n’ont pu faire l’impasse sur les gilets jaunes. Mais ces manœuvres auront leurs limites: l'Europe mobilise peu les milieux populaires, qui constituent le cœur du mouvement.
Le PS et Raphaël Glucksmann, qui font liste commune aux européennes, affichent leur union pour tenter de sauver la campagne. Mais le parti d’Olivier Faure joue aussi sa propre partition.
Andréa Kotarac, élu insoumis à Lyon, a annoncé qu’il soutenait le Rassemblement national. En pleine campagne européenne, sa décision suscite un fort émoi en dehors comme à l’intérieur du mouvement. Et rouvre les déchirures internes.
EELV et PS/Place publique, partis séparément aux européennes, se retrouvent en concurrence pour séduire le même électorat. À deux semaines de l’élection européenne, les tensions s’accroissent.
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon veut peser au Parlement européen avec ses partenaires espagnols ou portugais. Les Insoumis français espèrent, à terme, devenir le fer de lance de la gauche « populiste » en Europe.
Sur les terres ouvrières du socialisme municipal, l’abstention s’annonce plus forte qu’ailleurs. À deux semaines des élections, la gauche en campagne s’échine à renouer le lien avec des citoyens que la chose politique rebute ou indiffère.
Illisibilité des choix politiques, éloignement des institutions, défiance vis-à-vis du monde politique… La sociologue Anne Muxel décrypte les causes de l’abstention qui risque d’être particulièrement élevée aux prochaines élections européennes.
Le gouvernement est accusé de « trahison » après avoir vidé de sa substance à l'Assemblée la proposition de loi visant à accompagner la sortie des mineurs de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) à leurs 18 ans. « C'est dégueulasse », se défend la députée LREM Brigitte Bourguignon.
Après les annonces de Macron, les gilets jaunes se sont mobilisés samedi 27 avril pour un 24e acte, en léger repli par rapport à la semaine dernière. À Paris, la CGT et La France insoumise ont défilé à leur côté dans une ambiance bon enfant. Tous ont en tête la mobilisation très attendue du 1er Mai.
Selon nos informations, une étudiante de Sciences Po s’est plainte auprès de La France insoumise du comportement de Thomas Guénolé à son égard. Une procédure d’exclusion était en cours. L’ex-candidat aux européennes dénonce des « méthodes staliniennes ».