J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lors de leurs universités d’été, organisées au même endroit et au même moment, les cadres d’Europe Écologie-Les Verts et de La France insoumise se sont rencontrés à plusieurs reprises. L’amorce d’un réchauffement de leurs relations ?
Le nouveau coordinateur de La France insoumise détaille à Mediapart les principaux chantiers qu’il veut conduire à la tête du mouvement. Les Insoumis, réunis à Toulouse du 22 au 25 août pour leur université d’été, devront aussi apprendre à vivre avec un Jean-Luc Mélenchon en retrait.
L’une est communiste et promotrice d’un « big bang » à gauche, l’autre est insoumis et fidèle à Jean-Luc Mélenchon. Elsa Faucillon et Éric Coquerel, deux députés de circonscriptions populaires, échangent sur les difficultés à mobiliser durablement les plus désavantagés de la société.
Les eurodéputés se prononcent mardi 16 juillet sur la candidature de la conservatrice allemande Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne. Malgré le soutien officiel de la droite du PPE et des libéraux, le vote s’annonce serré. Les tractations vont durer jusqu’à la dernière minute.
Après les révélations de Mediapart sur les dîners de François de Rugy, les anciens camarades d’EELV sont stupéfaits et les insoumis dénoncent une pratique oligarchique du pouvoir. « Il est dans une spirale d’ascension sociale, il découvre les ors de la République », dit une figure écolo. Même la droite s’indigne.
Six partis écolos se sont regroupés lundi sur une plateforme commune. Après le bon score d’EELV aux européennes, ils espèrent jeter les bases du rassemblement en vue des municipales, voire de la présidentielle.
Socialistes, anciens « frondeurs », écolos, Insoumis, hamonistes, communistes, mais aussi gilets jaunes, associatifs … Le temps d’un week-end dans la Nièvre, la gauche a recommencé à se parler lors du « Festival des idées ». Un moment fondateur ?
À l’appel de deux députées, une Insoumise et une communiste, une partie de la gauche s’était donné rendez-vous, dimanche, pour son « big-bang ». But de l’opération : tenter de construire une alternative crédible à un mélenchonisme sur le déclin.
Quatre députés de La France insoumise sont appelés à comparaître en septembre devant le tribunal de Bobigny pour avoir tenté de s’opposer aux perquisitions au siège du mouvement, en octobre. La justice avait fait preuve de plus de mansuétude au moment de l’affaire Benalla.
Au terme d’un long mois de tractations, la gauche critique européenne s’est dotée d’une direction collégiale et a repoussé à la mi-juillet la désignation de la présidence du groupe. Loin des ambitions initiales, le groupe parlementaire risque de ne pas peser bien lourd dans la prochaine mandature européenne.
En pleine crise interne, et alors que les municipales ne s’annoncent pas très favorables, le mouvement semble, pour l’heure, avoir peu de prises pour sortir de l’ornière.
Le PS et EELV se réunissaient, chacun de son côté, samedi 22 juin. Mais quand le parti à la rose fait la danse du ventre aux écolos, ceux-ci continuent de tracer seuls leur sillon.