J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La victoire revendiquée par Laurent Berger, à la tête de la CFDT, après le retrait de l’âge pivot du projet de loi sur les retraites crée des soubresauts chez certains adhérents. Une colère à bas bruit qui n’inquiète cependant pas la confédération.
L’hypothèse d’une désignation du socialiste Benoît Payan à la tête d’une liste d’union de la gauche aux municipales a fait exploser le rassemblement, ainsi que La France insoumise locale. Retour sur des mois de tensions.
La tête de liste écologiste aux municipales dans la capitale a ouvert la porte à une alliance de second tour avec le candidat de La République en marche. Cédric Villani se réjouit ; les écologistes font la grimace.
Lors d’un meeting à Paris, le leader de La France insoumise s’est fait « instituteur du peuple » pour expliquer les tenants et les aboutissants de la très contestée réforme des retraites. Une manière aussi d’imprimer sa marque alors que la gauche reste inaudible face à Macron.
Après avoir soutenu pendant des mois le système par points, Laurent Berger appelle ses adhérents à manifester le 17 décembre contre les mesures d’économies contenues dans la réforme des retraites. La base de la CFDT, plutôt en phase avec sa tête de pont, se dit « soulagée » de prendre part à la mobilisation.
> Notre dossier. Retraites, la réforme point par point
Les responsables des partis de gauche et les écologistes se sont rassemblés, mercredi 11 décembre au soir, pour un meeting commun, le premier depuis une dizaine d’années. Mais derrière la volonté partagée de faire échouer la réforme des retraites, trouver un débouché politique unitaire s’avère complexe.
La gauche et les écologistes se divisent sur le débouché politique à donner à la mobilisation contre la réforme des retraites. Certains veulent proposer immédiatement une perspective unitaire, d’autres préfèrent jouer, pour l’heure, leur propre partition.
Dans la capitale, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté jeudi entre la gare de l’Est et Nation. Réunie vendredi matin, l’intersyndicale interprofessionnelle a appelé à une nouvelle journée de grève mardi 10 décembre.
Pour sa première grande interview après son élection à la tête du parti, le nouveau secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts revient sur son engagement dans le mouvement social contre la réforme des retraites. Et développe sa conception d’une écologie politique fédératrice de la société française.
Un peu plus de trois ans après sa création, le Printemps républicain, fondé par des proches de Manuel Valls pour défendre une République qu’ils décrivent assiégée par le communautarisme musulman, se transforme en parti politique pour « peser sur l’élection présidentielle de 2022 ».
Élu à la tête du parti au tournesol, Julien Bayou devra mener à bien le « dépassement » de son parti, seule manière selon lui de porter l’écologie au pouvoir en 2022. Les tensions du congrès sont un signe que la tâche ne sera pas une sinécure.
À la remorque des mobilisations sociales précédentes, la gauche et les écologistes entendent cette fois être « à l’offensive » contre la réforme des retraites. Alors que le pouvoir est contesté de toutes parts, l’opposition espère incarner un débouché politique au front anti-Macron.