J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le Parti socialiste a annulé à la dernière minute une intervention du député Aurélien Taché à son université d’été. En cause : les critiques formulées par l’ex-macroniste contre la décision de Gérald Darmanin d’exclure la famille bosniaque qui avait tondu une adolescente. L’intéressé dénonce la mainmise du Printemps républicain sur une partie de la gauche.
Lors de son université d’été, Jean-Luc Mélenchon a multiplié les signes d’ouverture vis-à-vis des écologistes et du reste de la gauche. Intransigeants sur leur ligne politique, les Insoumis n’imaginent toutefois pas d’autre candidat que leur leader à la prochaine présidentielle.
L’eurodéputé veut accélérer le processus de désignation du candidat écologiste pour 2022. Mais entre les réticences des Verts vis-à-vis du présidentialisme et l’agenda chargé de cette fin d’année, la direction d’Europe Écologie-Les Verts ne l’entend pas de cette oreille.
Les grandes manœuvres ont commencé en vue de l’élection présidentielle de 2022. Pour l’heure, l’espace se divise en deux blocs, avec d’un côté La France insoumise et, de l’autre, un rassemblement autour des écologistes et du PS. Mais le paysage reste mouvant.
Peu de renouvellement finalement dans ce nouveau gouvernement. Plusieurs femmes élues expérimentées et des profils business, allant d’une banquière à des patrons de grande ou petite entreprise. Plus Roselyne Bachelot…
Les écologistes ont remporté le 28 juin sept des quarante plus grandes villes de France. Ce succès inédit ouvre-t-il une nouvelle ère politique ? Réponse en six questions.
L’an dernier, personne n’aurait parié que la socialiste serait reconduite à la tête de la capitale. Mais entre une campagne rocambolesque et sa bonne gestion de la crise sanitaire, Anne Hidalgo a réussi à faire de ses faiblesses une force.
Dans ce bastion historique du socialisme municipal, la maire sortante, en difficulté pour le second tour, a tenté de s’imposer comme seule incarnation d’une gauche protectrice. Elle accuse son principal adversaire, l’écologiste Stéphane Baly, de négliger les questions sociales.
Si chez lui « les questions de classe dominent », le député de La France insoumise François Ruffin revient sur son rapport à la lutte antiraciste et aux violences policières. Il propose la création d’une chambre de tribunal spécialisée dans les rapports entre la police et la population.
Christophe Bouchet (LR) a abondamment communiqué sur sa gestion de l’épidémie pendant l’entre-deux-tours. Notamment sur la distribution de chèques-cadeau pour soutenir le commerce local. Son adversaire dénonce du « clientélisme ».
Sur fond de tensions entre associations antiracistes, la gauche tergiverse sur son engagement dans le soulèvement actuel. La fracture réapparaît entre les « universalistes » et ceux qui veulent sortir du « déni » de la composante raciale.
Du fait de la présence du militant antiraciste Madjid Messaoudene, jugé « clivant », le maire communiste sortant n’a pas fusionné avec les Insoumis au second tour des municipales. Le socialiste Mathieu Hanotin se voit ouvrir un boulevard pour conquérir la dernière grande ville rouge de France.