J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Parmi les conditions fixées par le Conseil scientifique pour maintenir le premier tour figurait l’annulation des soirées électorales. Tous les élus ne le savaient pas. La consigne n’a pas été diffusée par le ministère.
Après deux années compliquées, le chef de file de La France insoumise veut se rendre incontournable en vue de la présidentielle de 2022. « C’est l’épreuve des caractères » qui se joue durant la crise sanitaire, explique-t-il à Mediapart.
En limitant l’accès à l’espace public, le confinement entrave le combat politique traditionnel. Mais derrière ses balcons et ses écrans, la France bouillonne d’initiatives militantes et solidaires.
La dynamique d’union se précise entre responsables écologistes, hamonistes, communistes, une partie du PS et un bout de La France insoumise. Mais avant la ligne d’arrivée de la présidentielle 2022, le contexte reste incertain et le chemin escarpé.
Nationalisations, planification, réindustrialisation, renforcement des services publics… À gauche, les appels au retour à une puissance publique forte et volontariste se multiplient pour faire face à la crise systémique déclenchée par le Covid-19.
L’eurodéputée EELV Marie Toussaint revient sur la crise du Covid-19 et ses implications européennes, alors que s'ouvre jeudi 23 avril un sommet européen crucial. Elle appelle à une coopération plus forte entre les 27, qui aurait pour socle la question écologique.
Si la vie politique tourne au ralenti, l’agenda des députés ne désemplit pas. Entre deux allers-retours au Palais-Bourbon, cinq d’entre eux ont raconté, pendant cinq semaines, la manière dont le confinement réorganise leur travail d’élu de la nation.
Comment le Covid-19 percute-t-il les stratégies des Insoumis, communistes, socialistes et écologistes ? Lancés dans des opérations de réflexion, ils n’excluent pas d’opposer au macronisme un contre-modèle commun.
« Les habitants des quartiers, c’est l’armée de l’ombre de cette guerre sanitaire », dénonce le maire de Grigny (Essonne). Mais élus et associatifs d’Île-de-France constatent aussi, dans ces déserts médicaux, une certaine capacité de « résilience ».
Le nombre d’élus locaux et de militants atteints par le Covid-19 explose. D’aucuns font le parallèle entre le maintien du premier tour, le 15 mars dernier, et l’affaire du sang contaminé.
Depuis le maintien du premier tour des élections municipales, l’inquiétude, la colère, mais aussi la culpabilité, ont gagné certaines équipes de campagne qui craignent d’avoir participé à une élection « criminelle ».
Le président de la République a annoncé l’interdiction de tous les déplacements non « nécessaires » à partir de mardi midi, pour « au moins » deux semaines. Une nouvelle annonce de l’exécutif, aux contours encore flous, alors que l’épidémie connaît une évolution dramatique.