J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le maire écologiste de Grenoble, qui veut porter une candidature unitaire à la présidentielle, se place en grand « réconciliateur ». Réconciliateur de la gauche et des écologistes, des Français avec leurs institutions et des citoyens entre eux.
La maire de Marseille, écologiste au profil atypique, laisse son poste à son numéro 2, un apparatchik socialiste. Dans une gauche qui se pique de renouveler les pratiques politiques, on craint des répercussions bien au-delà des Bouches-du-Rhône.
Les socialistes placent désormais la vulgate républicaine au cœur de leur communication politique. Une conséquence des années Valls, dont l’ombre continue de planer sur le parti.
La loi « Sécurité globale » a déclenché une levée de boucliers unanime du PS, de La France insoumise, du PCF, de Génération.s ou des Verts. Mais les divergences de vue et les histoires respectives de ces formations compliquent la constitution d’un front uni et audible.
Entre gestion de la crise sanitaire, loi sur la Sécurité globale et évacuation des migrants, la sénatrice socialiste Marie-Pierre de La Gontrie s’inquiète d’une « régression des libertés publiques ».
Entre les reproches d’Anne Hidalgo aux Verts, l’exercice de style républicain de Yannick Jadot, et la rhétorique souverainiste d’Arnaud Montebourg, ce week-end a illustré les acrimonies, les postures et les divergences de fond qui minent la gauche.
Chargé par le gouvernement d’étudier les conditions d’un maintien des élections régionales et départementales, prévues en mars 2021, Jean-Louis Debré préconise leur report fin juin. Une décision qui fait globalement consensus, mais qui perturbe les stratégies présidentielles.
Nécessité d’aller chercher l’électorat centriste, ou au contraire, de radicaliser son message pour opposer une alternative claire à la droite ? Insoumis, socialistes, écologistes et intellectuels classés à gauche, interrogés par Mediapart, livrent des interprétations contraires du scrutin états-unien.
Le leader de La France insoumise est entré officiellement en campagne pour la présidentielle dimanche soir. Il espère incarner le seul pôle de stabilité à gauche, et créer une dynamique en période de crise sanitaire et de menace terroriste. Ce ne sera pas une mince affaire.
Clémentine Autain publie un livre sur la grande distribution, miroir des tourments du monde contemporain. La députée LFI juge le gouvernement responsable de la crise qui frappe les petits commerces.
Alors que La France insoumise a été accusée d’ambiguïtés avec la mouvance islamiste, le député de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel réplique dans nos colonnes. Il revient sur son itinéraire, de l’extrême gauche à l’idéal d’une « République jusqu’au bout » qu’il fait encore sien.
Depuis l’assassinat terroriste de Samuel Paty, les procès en « islamo-gauchisme » et les accusations de « complicité » se multiplient au sein même de la gauche. Dans les rangs du Parti socialiste et chez les Verts, certains responsables estiment que le « déni » a trop duré, et appellent à davantage d’« intransigeance ».