J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dimanche, lors d’un discours à huis clos devant les militants de son parti, le PG, membre de La France insoumise, le député de Marseille a évoqué la création d’une nouvelle organisation pour porter sa candidature. Et a fait part de quelques doutes.
Les écologistes, les Insoumis et certains socialistes ambitionnent de prendre appui sur le déploiement de cette nouvelle technologie pour mener une bataille culturelle autour de la notion de « progrès ». Et inverser les rôles avec le président de la République « start-upper ».
Le gouvernement a annoncé qu’il ne ratifierait pas « en l’état » l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. Mais pour l’économiste Mathilde Dupré, cet accord climaticide est loin d’être enterré.
La publication d’une interview, dans L’Obs, où l’eurodéputé écologiste se prononce notamment sur l’islam politique, a suscité un tollé au sein de son propre parti. De quoi compliquer les desseins de celui qui veut porter son camp à la présidentielle.
Fini de gloser sur les chiffres : face aux accusations de « laxisme », la gauche et les écologistes ont décidé de changer de discours, et se mettent à dénoncer l’inefficacité de la doctrine sécuritaire en vigueur depuis trente ans.
Leurs campagnes électorales n’étaient pas franchement axées sur la sécurité. Mais face à l’agenda fixé par le pouvoir, les nouveaux maires EELV, PCF ou PS ont dû s’adapter.
En armant sa police municipale, le maire veut rompre avec le « laisser-faire » imputé à la mandature communiste. Opposition, syndicats et associations dénoncent l’inefficacité et la dangerosité de cette nouvelle doctrine.
Lors de leurs universités d’été, les socialistes ont affiché comme jamais leur volonté de travailler avec les Verts en vue des prochaines échéances électorales: les régionales et la présidentielle. Mais il reste encore du chemin à parcourir pour s’entendre.
Le Parti socialiste a annulé à la dernière minute une intervention du député Aurélien Taché à son université d’été. En cause : les critiques formulées par l’ex-macroniste contre la décision de Gérald Darmanin d’exclure la famille bosniaque qui avait tondu une adolescente. L’intéressé dénonce la mainmise du Printemps républicain sur une partie de la gauche.
Lors de son université d’été, Jean-Luc Mélenchon a multiplié les signes d’ouverture vis-à-vis des écologistes et du reste de la gauche. Intransigeants sur leur ligne politique, les Insoumis n’imaginent toutefois pas d’autre candidat que leur leader à la prochaine présidentielle.
L’eurodéputé veut accélérer le processus de désignation du candidat écologiste pour 2022. Mais entre les réticences des Verts vis-à-vis du présidentialisme et l’agenda chargé de cette fin d’année, la direction d’Europe Écologie-Les Verts ne l’entend pas de cette oreille.
Les grandes manœuvres ont commencé en vue de l’élection présidentielle de 2022. Pour l’heure, l’espace se divise en deux blocs, avec d’un côté La France insoumise et, de l’autre, un rassemblement autour des écologistes et du PS. Mais le paysage reste mouvant.