Anne Hidalgo se prépare pour 2022, en divisant à gauche
La maire socialiste de Paris tente d’occuper l’espace politique du centre-gauche, « pierre angulaire » de l’élection de 2017, laissé vacant par Emmanuel Macron. Son pari : marginaliser ouvertement les écologistes et séduire discrètement les Marcheurs déçus.
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Le scénario se répète invariablement. Lors du dernier Conseil de Paris de l’année, du 15 au 17 décembre, la majorité municipale conduite par Anne Hidalgo a de nouveau étalé ses dissensions. Du préfet de police Didier Lallement – dont elle a pris la défense – au déploiement de la 5G dans la capitale – pour lequel elle refuse un moratoire –, l’édile socialiste s’est frontalement opposée à une partie de ses alliés politiques, à commencer par les élus d’Europe Écologie-Les Verts (EELV).
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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