J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Entre gestion de la crise sanitaire, loi sur la Sécurité globale et évacuation des migrants, la sénatrice socialiste Marie-Pierre de La Gontrie s’inquiète d’une « régression des libertés publiques ».
Entre les reproches d’Anne Hidalgo aux Verts, l’exercice de style républicain de Yannick Jadot, et la rhétorique souverainiste d’Arnaud Montebourg, ce week-end a illustré les acrimonies, les postures et les divergences de fond qui minent la gauche.
Chargé par le gouvernement d’étudier les conditions d’un maintien des élections régionales et départementales, prévues en mars 2021, Jean-Louis Debré préconise leur report fin juin. Une décision qui fait globalement consensus, mais qui perturbe les stratégies présidentielles.
Nécessité d’aller chercher l’électorat centriste, ou au contraire, de radicaliser son message pour opposer une alternative claire à la droite ? Insoumis, socialistes, écologistes et intellectuels classés à gauche, interrogés par Mediapart, livrent des interprétations contraires du scrutin états-unien.
Le leader de La France insoumise est entré officiellement en campagne pour la présidentielle dimanche soir. Il espère incarner le seul pôle de stabilité à gauche, et créer une dynamique en période de crise sanitaire et de menace terroriste. Ce ne sera pas une mince affaire.
Clémentine Autain publie un livre sur la grande distribution, miroir des tourments du monde contemporain. La députée LFI juge le gouvernement responsable de la crise qui frappe les petits commerces.
Alors que La France insoumise a été accusée d’ambiguïtés avec la mouvance islamiste, le député de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel réplique dans nos colonnes. Il revient sur son itinéraire, de l’extrême gauche à l’idéal d’une « République jusqu’au bout » qu’il fait encore sien.
Depuis l’assassinat terroriste de Samuel Paty, les procès en « islamo-gauchisme » et les accusations de « complicité » se multiplient au sein même de la gauche. Dans les rangs du Parti socialiste et chez les Verts, certains responsables estiment que le « déni » a trop duré, et appellent à davantage d’« intransigeance ».
Comment créer une alternative à Emmanuel Macron quand les mesures sanitaires réduisent les libertés publiques, et que le débat sur le terrorisme sature l’espace médiatique ? Entre marasme et réinvention, le mouvement social peine à mobiliser, et la gauche politique doit revoir ses plans.
Le rassemblement parisien suite à l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine a regroupé beaucoup d’enseignants et de personnalités politiques. Mais au-delà de la solidarité et du recueillement, des tensions entre manifestants ont ébréché l’union affichée.
Cette notion, empruntée à Édouard Glissant, permet au leader des Insoumis de concilier sa fidélité à l’idéal universaliste et une acceptation franche du pluralisme culturel de la société française. Mais le flou demeure sur sa traduction en politiques concrètes.
Un texte signé par des figures de l’écologie et de la gauche réclame la désignation d’un seul et même candidat à la prochaine présidentielle. Lancé par les mouvements de jeunesse, l’appel vise à faire pression sur des partis pour l’instant divisés.