J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Engluée dans une polémique autour de réunions non mixtes, l’organisation étudiante subit une offensive sans précédent. À gauche, ses soutiens politiques historiques sont loin de faire bloc.
Dans un livre somme, La Grande Confusion – Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées, l’universitaire décrit un paysage politique où, à la faveur de l’affaissement du clivage droite/gauche, se créent « des zones d’intersection et d’interactions » entre des familles politiques que tout éloigne a priori. Pour le plus grand bénéfice de l’extrême droite.
Insoumis, écologistes, socialistes et communistes partiront sur la même liste dans les Hauts-de-France aux régionales. De son côté, l’association « 2022 ou jamais », qui vient d’être créée, veut organiser une votation citoyenne pour désigner un candidat commun à la présidentielle.
En parallèle du débat extrême-droitier de France 2, les gauches proposaient, jeudi, une allégorie savoureuse de leur tectonique du moment. D’un côté, un débat en visioconférence de responsables en inlassable quête d’union. De l’autre, un Jean-Luc Mélenchon invité vedette de Cyril Hanouna.
Un prof de philosophie menacé de mort du fait de son combat contre l’islamisme ? Retour sur un fait divers instrumentalisé par certains médias et responsables politiques au mépris des faits, quelques mois après l’assassinat terroriste de Samuel Paty.
En raison de la crise sanitaire, les scrutins régionaux et départementaux devraient se tenir les 13 et 20 juin. À droite comme à gauche, certains reprochent au gouvernement de ne pas assez lutter contre l’abstention, pour dissimuler son très probable échec dans les urnes.
Suppression d’un quart des effectifs, souffrance au travail, critiques sur la gestion financière… L’annonce la semaine dernière par Olivier Faure d’un plan social suscite la fronde d’une partie des salariés, qui y voient une stratégie visant à remplacer les anciens par des jeunes, dans un parti cherchant à faire peau neuve.
Des élus de petites ou moyennes villes, aux prises avec un jacobinisme parfois kafkaïen, tentent d’innover dans le cadre de la législation drastique liée au Covid pour continuer à faire vivre leur territoire. Témoignages de maires de l’Yonne aux Côtes-d’Armor.
L’ex-socialiste se prépare pour 2022 en tentant une synthèse entre gauche républicaine et droite gaulliste autour du redressement d’une France au bord du gouffre. Une ligne « disruptive » qui, pour l’heure, ne convainc pas grand monde dans les appareils partisans.
Comment s’opposer au gouvernement sans passer pour des antivaccins ou, au contraire, avoir l’air de refuser les questions légitimes ? À rebours des idées reçues, les écologistes poussent pour une vaccination contre le Covid large et rapide, et Jean-Luc Mélenchon se montre plus velléitaire.
Après deux présidentielles sans candidat « maison », Fabien Roussel veut que son parti défende ses propres couleurs en 2022. Mais le PCF a perdu de ses forces et de ses singularités, tandis que l’aspiration à une alternative au capitalisme est revendiquée par d’autres à gauche.
La maire socialiste de Paris tente d’occuper l’espace politique du centre-gauche, « pierre angulaire » de l’élection de 2017, laissé vacant par Emmanuel Macron. Son pari : marginaliser ouvertement les écologistes et séduire discrètement les Marcheurs déçus.