J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après des semaines d’hésitation, le gouvernement a opté pour organiser les élections régionales et départementales les 20 et 27 juin prochains. Mais la question de l’organisation d’une campagne à même de mobiliser les électeurs reste entière.
Le parti veut lancer son secrétaire national, Fabien Roussel, dans la course vers l’Élysée afin de tenter d’exister à nouveau et d’assurer ses arrières aux législatives. Une stratégie perdante, estiment les opposants internes.
Les violentes invectives échangées par les principaux responsables de gauche autour des questions liées à la République, aux réunions non mixtes ou à la laïcité créent un climat délétère à gauche. Mais comment faire pour désarmorcer les sujets explosifs et sortir d’un agenda dicté par la droite ?
Le divorce semble consommé entre les enseignants et le président de la République, alors même que ce dernier avait su rallier une partie de cet électorat en 2017. Essorés par la crise sanitaire, épuisés par des réformes menées à fond de train, les profs ne sont cependant pas entièrement rassurés par l’offre politique à gauche.
Dans la lignée des polémiques sur les réunions non mixtes, le Sénat a voté jeudi 1er avril, avec le soutien ou l’abstention de la gauche, un amendement qui prévoit la dissolution de certaines associations. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un « vote honteux ».
Dénonçant une « mascarade » démocratique, les parlementaires d’opposition ont refusé de participer au vote sur les nouvelles mesures sanitaires. Jean Castex a défendu le tempo choisi ainsi que la décision d’« accélérer » désormais « pour casser la spirale épidémique ».
Mesures sanitaires complexes, bévue sur les attestations de sortie, lassitude des Français face à de nouvelles restrictions de liberté… le reconfinement s’annonce plus dur à mettre en œuvre que l’an dernier.
Si la pression pour l’union s’accentue, Insoumis, écologistes et socialistes partent, pour l’heure, concurrents dans la région parisienne aux élections régionales. Une division qui a plus à voir avec les enjeux pour 2022 qu’avec le profil politique très proche des trois têtes de liste.
Engluée dans une polémique autour de réunions non mixtes, l’organisation étudiante subit une offensive sans précédent. À gauche, ses soutiens politiques historiques sont loin de faire bloc.
Dans un livre somme, La Grande Confusion – Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées, l’universitaire décrit un paysage politique où, à la faveur de l’affaissement du clivage droite/gauche, se créent « des zones d’intersection et d’interactions » entre des familles politiques que tout éloigne a priori. Pour le plus grand bénéfice de l’extrême droite.
Insoumis, écologistes, socialistes et communistes partiront sur la même liste dans les Hauts-de-France aux régionales. De son côté, l’association « 2022 ou jamais », qui vient d’être créée, veut organiser une votation citoyenne pour désigner un candidat commun à la présidentielle.
En parallèle du débat extrême-droitier de France 2, les gauches proposaient, jeudi, une allégorie savoureuse de leur tectonique du moment. D’un côté, un débat en visioconférence de responsables en inlassable quête d’union. De l’autre, un Jean-Luc Mélenchon invité vedette de Cyril Hanouna.