J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Pas de « vague verte », mais quelques percées pour les écolos. Un PS qui se maintient mais en baisse. Des Insoumis effacés par le scrutin, mais qui font un score honorable avec les communistes en Île-de-France.
Face à la droite et l’extrême droite, la gauche et les écologistes sont partis ensemble aux régionales. Mais à Lille et à Roubaix, la dynamique du rassemblement est entravée par la division aux départementales et l’abstention endémique.
Venus montrer que « quelque chose d’autre » existe dans une France en voie de « fascisation », les manifestants de ce 12 juin s’interrogeaient aussi sur le manque de débouché politique à gauche.
Après ses déclarations sur l’instrumentalisation politique des assassinats commis avant les échéances électorales, les accusations en « complotisme » se sont déversées sur le candidat insoumis. Si son entourage assure que le message a été mal compris, en interne, la fébrilité est palpable.
Lamia El Aaraje (PS) a été élue députée à l’issue d’une élection partielle, dimanche 6 juin, dans le XXe arrondissement de Paris. Un bastion de gauche où elle a largement battu une conseillère de Paris proche de Jean-Luc Mélenchon.
La participation du premier secrétaire à la manifestation du 19 mai et sa sortie sur le « droit de regard » des policiers sur la justice ont généré un profond malaise chez beaucoup de militants socialistes. Ils y voient le symptôme d’une direction sans boussole à la tête d’une organisation sinistrée.
Dans une législative partielle où seuls 15 % des inscrits ont voté au premier tour, cette conseillère de Paris proche de Jean-Luc Mélenchon veut convaincre les classes populaires et les abstentionnistes. Seule manière selon elle de l’emporter dans le bastion socialiste du XXe arrondissement.
Aux prises avec une polémique orchestrée par la droite, le maire écologiste a pris ses distances avec la tenue de cet événement contre le racisme qu’il trouve néanmoins « légitime ». Décontenancées, les associations organisatrices aspirent à calmer le jeu.
Des élus socialistes, communistes et écologistes, arguant qu’il ne faut pas laisser la thématique de la sécurité à l’extrême droite, se sont rendus au rassemblement policier du 19 mai, qualifié de « factieux » par Jean-Luc Mélenchon. Une participation qui en a consterné certains au sein même de leurs partis.
Alors que volent les allégations d’antisémitisme et que le sentiment d’impuissance face à cet interminable conflit s’accroît, la cause palestinienne ne semble plus portée par la gauche avec autant de vigueur qu’il y a dix ans. Certains réclament davantage de « courage ».
À moins d’un an du scrutin, deux gauches, aux lignes et aux stratégies différentes, avancent en parallèle. Reste à savoir si la pression pour l’union, qui va s’accentuer à mesure que grandira l’hypothèse d’une victoire de l’extrême droite, pourra déjouer ce scénario.
Certains n’étaient même pas nés, d’autres seulement des enfants. Que leur reste-t-il de la première alternance de la Ve République ? Adrien Quatennens, Fatima Ouassak, Claire Lejeune ou encore François Boulo racontent comment ils composent avec l’esprit du 10 mai 1981, pour s’en défaire ou le dépasser.