«Mois décolonial»: à Grenoble, Eric Piolle accusé de «rétropédalage»
Aux prises avec une polémique orchestrée par la droite, le maire écologiste a pris ses distances avec la tenue de cet événement contre le racisme qu’il trouve néanmoins « légitime ». Décontenancées, les associations organisatrices aspirent à calmer le jeu.
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L’annonceL’annonce avait été faite dans l’indifférence générale : « Si les conditions sanitaires le permettent, […] le nouveau parti Peps [Pour une écologie populaire et sociale – ndlr] et d’autres mouvements et associations engagés organiseront en juin “le Mois décolonial” à Grenoble, avec des ateliers, des conférences et des manifestations, pouvait-on lire dans un encadré du Dauphiné libéré daté du 30 avril. De grands intervenants, spécialistes du panafricanisme ou de la lutte contre le racisme, […] ont donné leur accord de principe pour venir en Isère. Il se murmure que la militante Rokhaya Diallo pourrait bien être présente. »