J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le scénario redouté a eu lieu : le 94 passe à droite, laissant le parti de Fabien Roussel plus affaibli encore qu’après les municipales. Dans le contexte d’une gauche balkanisée sur le département, la reconstruction d’une force d’opposition ne sera pas simple.
Les élections départementales ont vu, comme les régionales, l’abstention s’aggraver et les sortants triompher. Si les écologistes font une percée, la gauche échoue à gagner du terrain et les communistes perdent leur dernier département. La droite maintient le RN et la majorité présidentielle à un niveau très bas.
Le PS, seul ou en alliance, conserve ses cinq régions. Les écologistes n’en gagnent aucune, mais obtiennent davantage d'élus. Les listes d’union de la gauche n’ont pas créé de dynamique suffisante.
La plupart des régions et départements français devraient vivre un second tour marqué par l’abstention et la réélection des sortants. À 17 heures, la participation était très faible, à 27,89 % des inscrits. Un regard particulier sera porté sur la Bretagne, Provence-Alpes-Côte d’Azur et les Pays de la Loire, où l’issue du scrutin est incertaine.
Jeudi soir, les deux principaux candidats à l’élection régionale en Île-de-France organisaient leur dernier meeting à Paris. La droite a tiré à boulets rouges ; la gauche, elle, essayait avant tout de donner forme à son rassemblement.
Dans le dernier département qui lui reste, l’exécutif communiste sortant est en ballottage. Si la gauche a résisté au premier tour, les guérillas internes risquent de faire le jeu d’une droite galvanisée par ses succès aux municipales.
Aussitôt après avoir conclu l’accord pour le second tour, les anciennes têtes de listes LFI et PS, Clémentine Autain et Audrey Pulvar, ont mis en scène leur union derrière leur candidat, l’écologiste Julien Bayou, dans un quartier populaire d’Aubervilliers. Tous espèrent que la possibilité de la victoire créera la dynamique face à la droite.
Pas de « vague verte », mais quelques percées pour les écolos. Un PS qui se maintient mais en baisse. Des Insoumis effacés par le scrutin, mais qui font un score honorable avec les communistes en Île-de-France.
Face à la droite et l’extrême droite, la gauche et les écologistes sont partis ensemble aux régionales. Mais à Lille et à Roubaix, la dynamique du rassemblement est entravée par la division aux départementales et l’abstention endémique.
Venus montrer que « quelque chose d’autre » existe dans une France en voie de « fascisation », les manifestants de ce 12 juin s’interrogeaient aussi sur le manque de débouché politique à gauche.
Après ses déclarations sur l’instrumentalisation politique des assassinats commis avant les échéances électorales, les accusations en « complotisme » se sont déversées sur le candidat insoumis. Si son entourage assure que le message a été mal compris, en interne, la fébrilité est palpable.
Lamia El Aaraje (PS) a été élue députée à l’issue d’une élection partielle, dimanche 6 juin, dans le XXe arrondissement de Paris. Un bastion de gauche où elle a largement battu une conseillère de Paris proche de Jean-Luc Mélenchon.