J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En campagne sur l’archipel, le candidat insoumis à la présidentielle a épousé les angoisses et les aspirations locales. Selon lui, les problèmes auxquels sont confrontés les Guadeloupéens aujourd’hui seront ceux de l’Hexagone demain.
Lors d’un meeting à Laon, dans la ville de son enfance, l’eurodéputé écologiste a prononcé un discours de politique générale destiné à installer sa candidature à la présidentielle. Traçant sa propre voie, il a appelé, une fois encore, les « progressistes » à se rassembler derrière lui.
Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel ont opposé une fin de non-recevoir aux propositions d’Arnaud Montebourg et d’Anne Hidalgo de s’acheminer vers une candidature commune. Une réaction qui embarrasse, voire scandalise certains, à l’intérieur même de leurs partis respectifs.
Il y a cinq ans, son élection comme député dans la deuxième ville de France avait généré beaucoup d’espoir au sein d’une gauche locale en mal d’incarnation. Mais entre désillusions réciproques et choix stratégiques divergents, la greffe de l’Insoumis au sein de la gauche marseillaise n’a pas pris. Récit en trois actes.
La socialiste et le partisan de la Remontada ont appelé, dans la journée, à une candidature commune à gauche pour la présidentielle, en offrant de se retirer. Les pressions en faveur de l’union ainsi que les mauvais sondages expliquent aussi ce retournement.
Lors de son premier meeting parisien, le candidat insoumis à la présidentielle s’est posé comme le pôle de résistance à la droite et à l’extrême droite. Il a aussi montré sa capacité de rassemblement en s’affichant aux côtés de nombreuses personnalités de gauche.
Échaudées par les tentatives ratées de « triangulation » dans leurs propres rangs, et encouragées par l’actualité, les gauches recentrent leur discours sur le social. Mais se faire entendre reste une gageure dans un paysage médiatico-politique saturé par les thématiques identitaires.
Réactualisé à l’aune du quinquennat écoulé, « L’Avenir en commun » est débarrassé des points qui avaient le plus fait polémique en 2017, comme l’hypothèse d’une sortie de l’Union européenne. Pour le reste, la continuité domine : VIe République, planification écologique et partage des richesses.
Lors d’un meeting, dimanche, le candidat a parlé hausse des salaires, embauche de fonctionnaires et nationalisations. Dubitatifs sur ses chances d’accéder à l’Élysée, les militants présents apprécient sa mise en avant des questions sociales.
Après avoir créé la stupeur, le candidat à la présidentielle a illico enterré sa proposition d’interdire les transferts d’argent des immigrés à destination de leur pays d’origine. Insuffisant pour une partie de ses troupes, qui l’a déjà lâché.
Après des années de silence à gauche, la hausse des salaires revient en grâce et suscite un consensus quasi parfait. C’est moins le cas d’une réduction du temps de travail, que certains n’hésitent pas à mettre en concurrence avec la « feuille de paie ».
Le candidat insoumis à la présidentielle affronte une nouvelle polémique après des propos problématiques sur le judaïsme. Une fois n’est pas coutume, il a rapidement reconnu s’être « mal exprimé ».