J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Avec la présentation, jeudi, de son programme, la socialiste entend fermer la parenthèse de ses errements stratégiques et s’imposer comme la seule candidature de gauche crédible. Mais même dans son propre parti, les interrogations demeurent sur l’utilité d’aller à la bataille présidentielle.
Avec ce premier mouvement social d’ampleur depuis le début du Covid, la gauche a enfin une chance de voir mise au centre du jeu une thématique qu'elle affectionne. Et à moins de trois mois du premier tour de la présidentielle, de tenter de mobiliser son électorat historique.
Devant le refus réitéré des Verts de se prêter à un processus de désignation d’un ou d’une candidate commune, Anne Hidalgo a enterré sa participation à la Primaire populaire. Quant à la candidature « envisagée » de Christiane Taubira, elle n’a, pour l’instant, pas la puissance apte à faire bouger les lignes de l’union.
Sur l’île, où l’instauration du passe sanitaire électrise les colères, le candidat insoumis a prôné une souveraineté accrue pour le peuple antillais. Une évolution notable pour cet ancien jacobin qui reste toutefois flou sur les contours qu’il donne à cette autonomie.
En Guadeloupe, où les suspensions de salariés non vaccinés se multiplient, le candidat insoumis à la présidentielle s’est positionné contre le passe sanitaire, tout en restant très prudent sur la question vaccinale. La troisième dose sera obligatoire pour les soignants et les pompiers à partir du 30 janvier.
En campagne sur l’archipel, le candidat insoumis à la présidentielle a épousé les angoisses et les aspirations locales. Selon lui, les problèmes auxquels sont confrontés les Guadeloupéens aujourd’hui seront ceux de l’Hexagone demain.
Lors d’un meeting à Laon, dans la ville de son enfance, l’eurodéputé écologiste a prononcé un discours de politique générale destiné à installer sa candidature à la présidentielle. Traçant sa propre voie, il a appelé, une fois encore, les « progressistes » à se rassembler derrière lui.
Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel ont opposé une fin de non-recevoir aux propositions d’Arnaud Montebourg et d’Anne Hidalgo de s’acheminer vers une candidature commune. Une réaction qui embarrasse, voire scandalise certains, à l’intérieur même de leurs partis respectifs.
Il y a cinq ans, son élection comme député dans la deuxième ville de France avait généré beaucoup d’espoir au sein d’une gauche locale en mal d’incarnation. Mais entre désillusions réciproques et choix stratégiques divergents, la greffe de l’Insoumis au sein de la gauche marseillaise n’a pas pris. Récit en trois actes.
La socialiste et le partisan de la Remontada ont appelé, dans la journée, à une candidature commune à gauche pour la présidentielle, en offrant de se retirer. Les pressions en faveur de l’union ainsi que les mauvais sondages expliquent aussi ce retournement.
Lors de son premier meeting parisien, le candidat insoumis à la présidentielle s’est posé comme le pôle de résistance à la droite et à l’extrême droite. Il a aussi montré sa capacité de rassemblement en s’affichant aux côtés de nombreuses personnalités de gauche.
Échaudées par les tentatives ratées de « triangulation » dans leurs propres rangs, et encouragées par l’actualité, les gauches recentrent leur discours sur le social. Mais se faire entendre reste une gageure dans un paysage médiatico-politique saturé par les thématiques identitaires.